L'éloge paradoxal de l'amour
Le discours de Perdican bascule dans un éloge de l'amour totalement contradictoire. Il commence par une énumération d'adjectifs péjoratifs : tous les hommes sont "menteurs, inconstants, faux" et toutes les femmes "perfides, artificieuses".
La métaphore du monde comme "égout sans fond" crée une image repoussante de l'humanité. Pourtant, Perdican oppose à cette laideur une antithèse saisissante : "il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres".
L'anaphore de "souvent" ("souvent trompé", "souvent blessé") martèle l'idée que l'amour fait mal. Mais le champ lexical de la douleur aboutit à une conclusion triomphante : mieux vaut souffrir en aimant que de ne pas vivre vraiment.
💡 Comprends bien : Pour Perdican, l'amour vaut tous les risques car c'est lui qui nous fait exister pleinement.