L'émancipation du poète (vers 21-28)
Le ton change complètement quand Rimbaud introduit les "voyous" qui "ricanent" et se moquent des bourgeois. Cette nouvelle génération représente la liberté et l'insolence face aux conventions.
Les "pioupious" (jeunes soldats) et le poète lui-même incarnent la jeunesse séduisante et rebelle. Contrairement aux "grosses dames" bourgeoises, les "alertes fillettes" apportent fraîcheur et complicité.
Le "Moi, je suis" final marque l'affirmation personnelle de Rimbaud. "Débraillé comme un étudiant", il assume pleinement son rejet des codes bourgeois et sa différence. Les regards complices des jeunes filles valident cette posture rebelle.
Cette opposition entre deux mondes montre que Rimbaud ne critique pas seulement : il propose une alternative basée sur la jeunesse, la sincérité et l'émancipation créatrice.
Pour tes analyses : Cette structure d'opposition bourgeois/jeunes est typique de la poésie engagée du XIXe siècle.