La ville du colonisé : un espace de misère et de déshumanisation
Dans le deuxième mouvement, Frantz Fanon dépeint la ville du colonisé comme un lieu de pauvreté et de désespoir. Cette description sert à illustrer les effets déshumanisants du colonialisme sur les populations indigènes.
Definition: La "médina" mentionnée dans le texte fait référence à la partie ancienne et traditionnelle des villes nord-africaines, souvent habitée par la population locale.
L'auteur utilise des répétitions et des parallélismes pour souligner les conditions de vie précaires :
- "On y naît n'importe où, n'importe comment. On y meurt n'importe où, de n'importe quoi."
- "affamée, affamée de pain, de viande, de chaussures, de charbon, de lumière"
Example: La description de la ville comme "accroupie", "à genoux", et "vautrée" personnifie l'espace urbain pour illustrer la soumission forcée des colonisés.
Cette partie du texte vise à susciter l'empathie du lecteur et à dénoncer les injustices du système colonial.
Quote: "La ville du colonisé est une ville affamée, affamée de pain, de viande, de chaussures, de charbon, de lumière."