Le dialogue révolutionnaire
Dès les premières lignes, Voltaire te plonge dans l'action avec une Maréchale de Grancey rouge de colère. Elle vient de découvrir cette phrase de saint Paul : "Femmes, soyez soumises à vos maris" et ça ne passe pas du tout !
Sa réaction est géniale : elle traite saint Paul d'"homme très impoli" et suggère avec ironie qu'il ne devait rien comprendre aux femmes. Cette approche décalée montre qu'elle refuse de se laisser impressionner par l'autorité religieuse.
La Maréchale développe ensuite une argumentation percutante : pourquoi "soumises" et pas simplement "douces" ou "complaisantes" ? Elle rappelle que le mariage est un contrat entre égaux, pas un rapport maître-esclave.
Le passage le plus fort, c'est quand elle énumère toutes les souffrances physiques que les femmes endurent (grossesse, accouchement, règles) pour montrer qu'elles en font déjà bien assez sans devoir obéir en plus.
💡 Point clé : Voltaire utilise l'ironie et la référence à Molière "Duco^teˊdelabarbeestlatoute−puissance" pour ridiculiser les arguments de la supériorité masculine basée sur la force physique.