Un dialogue amoureux et complice
Le texte s'ouvre sur un dialogue intime entre Colette et sa bien-aimée surnommée Missy. Leur conversation sur les violettes révèle une complicité profonde et tendre.
Colette interroge sa compagne : "ne sont-elles pas, ce printemps, plus bleues ?" Cette question apparemment simple cache en réalité une quête de partage des sensations. Les deux femmes se taquinent gentiment sur la couleur exacte des fleurs.
L'auteure utilise des procédés stylistiques variés : questions rhétoriques, répétitions ("Plus mauves...non, plus bleues"), et surtout le tutoiement qui crée une atmosphère d'intimité. La description des yeux de Missy ("l'eau mordorée de ton regard") mélange poésie et sensualité.
Progressivement, Colette invite sa compagne à dépasser cette taquinerie pour entrer dans un univers plus profond, celui des souvenirs d'enfance que révèle le "parfum invariable" des violettes.
Note importante : Le dialogue sert de transition entre le présent amoureux et le passé nostalgique.