Le texte intégral
Le texte s'ouvre sur un impératif dynamique : "Allume, dans l'âtre, le dernier feu de l'année !" Colette s'adresse directement à Missy, créant une intimité immédiate avec le lecteur.
Remarque la métaphore poétique du feu qui devient "un ardent bouquet jaillit, enrubanné de fumée". Elle transforme un geste simple en image magnifique - c'est ça, l'art de célébrer le monde !
Le texte oppose ensuite le "feu arrogant et bavard" de l'hiver au feu plus doux du printemps. Colette personnifie le feu, lui donne un caractère, une voix. Puis elle introduit le soleil comme "un astre plus puissant" qui "habite en maître" leur chambre.
La suite nous emmène dans le jardin où tout change : les lilas grandissent, les violettes éclosent "par magie". Colette joue sur les perceptions sensorielles et la subjectivité des souvenirs.
💡 Technique littéraire : Notice comment Colette mélange constamment présent et passé pour montrer que chaque printemps est unique tout en étant éternel.