L'analyse du passage : la colère du forgeron
Le forgeron prend enfin la parole face au roi, et ça fait des étincelles ! Son discours se divise en trois moments clés qui montrent l'évolution de sa révolte.
Le face-à-face explosif commence par "Mais je sais, maintenant !" - une prise de conscience brutale. Le forgeron met en avant ses mains calleuses et son marteau, symboles de son travail honnête, face à un roi qui se cache derrière sa "dague sous le manteau". Cette image de violence cachée révèle la vraie nature du pouvoir royal.
L'antithèse "Moi, je serais un homme, et toi, tu serais roi" est géniale : elle oppose l'humanité authentique du travailleur à un titre royal qui ne vaut rien. Le forgeron refuse qu'on lui vole son fils ou qu'on l'exploite sur ses propres terres.
💡 Astuce bac : Repère les anaphores "Moi" qui renforcent l'affirmation d'identité du personnage !
Ensuite vient la dénonciation des privilèges avec des mots très durs : "chenapans", "bâtards", comparés à des paons ridicules. Le forgeron dénonce comment les puissants s'enrichissent ("nous dorerons ton Louvre") pendant que le peuple finance sa propre oppression. L'ironie de "C'est bien : les pauvres à genoux !" montre parfaitement l'absurdité de cette situation.