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Analyse linéaire le rouge et le noir - Julien et son père

08/02/2022

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JULIEN ET SON PÈRE
Recueil << Le rouge et le noir » de Stendhal en 1830
INTRODUCTION
→ Stendhal, écrivain français. Siècle du Réalisme.
→ Ce
JULIEN ET SON PÈRE
Recueil << Le rouge et le noir » de Stendhal en 1830
INTRODUCTION
→ Stendhal, écrivain français. Siècle du Réalisme.
→ Ce
JULIEN ET SON PÈRE
Recueil << Le rouge et le noir » de Stendhal en 1830
INTRODUCTION
→ Stendhal, écrivain français. Siècle du Réalisme.
→ Ce

JULIEN ET SON PÈRE Recueil << Le rouge et le noir » de Stendhal en 1830 INTRODUCTION → Stendhal, écrivain français. Siècle du Réalisme. → Cet extrait appartient au chapitre 4 intitulé « Un père et un fils » de la première partie du roman. Ce chapitre 4 est important car il va présenter le héros du roman. → Sujet : le portrait de Julien Sorel et de son père, leurs relations, le cadre familial, le milieu social. Le père cherche son fils dans la scierie et le trouve en train de lire à cheval sur une poutre de la toiture PROBLÉMATIQUE Comment se manifeste à travers cet extrait l'opposition entre le père et le fils ? EXPLICATION LINÉAIRE I. La violence du père envers le fils (L12-21) Le CC de manière « en vain » renforcé par l'adverbe de phrase « deux ou trois fois »> = suggère que M. Sorel n'a pas obtenu de réponse de son fils, on en déduit que Julien est complètement absorbé par une activité qui sera définie juste après L'opposition entre d'un côté « son livre » et de l'autre « le bruit de la scie » et « terrible voix >> = éclaire ce que nous avons dit plus haut : Julien est tellement concentré sur ce qu'il fait (<<...

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Légende alternative :

livre »> => lire) qu'il n'est pas réceptif ni à son environnement sans doute bruyant, ni aux cris de son père, il est dans sa bulle L'imparfait « donnait » s'oppose au PS << l'empêcha »> = La lecture, activité qui s'inscrit dans une durée, n'a pas été interrompue par les cris du père mais le changement de temps annonce que quelque chose va survenir avec ou suite à l'appel du père Le verbe d'action << sauta » = signale la détermination du père à rejoindre son fils, même haut- perché, pour se faire entendre coûte que coûte. Il permet aussi de souligner l'opposition entre le dynamisme du père et l'immobilisme du fils L'adverbe de manière << lestement » à mettre en regard avec le complément de restriction << malgré son âge >»> = rend compte de l'agilité et de la souplesse du père Les deux compléments de lieu « sur l'arbre » puis « sur la poutre transversale »> = prouvent que le père est prêt à braver tous les dangers pour rejoindre son fils avec l'intention de punir sa désobéissance L'expansion participiale du nom << arbre»> : << soumis à l'action de la scie »> = montre qu'il prend des risques inconsidérés, il met en péril sa vie 2 Le GN << un coup violent » placé à l'initiale de la phrase = suggère la soudaineté du coup qui a été donné et renforce la surprise qui a dû être celle de Julien qui ne serait pas le destinataire du coup Le verbe << fit voler »> = laisse imaginer la puissance du geste L'expansion nominale de « le livre que tenait Julien» (nom+PSR) = la cible du père, ce que semble condamner le père, c'est le livre car il est à l'origine de la désobéissance de Julien Le CC de lieu << dans le ruisseau »> = est le lieu qui achève la punition du père : l'eau est ce qui délave l'encre, fait gondoler les pages, détruit le livre Le GV << il allait tomber » (vb incohatif) = indique au lecteur que Julien est en déséquilibre Le 1er groupe circonstanciel de lieu (<< 12 pieds »> = 3,6 mètres et « 15 pieds » = 4,5 mètres) = montre clairement que le père n'a pas hésité à mettre son fils en danger de mort en risquant de le faire tomber 4 mètres plus bas Le 2nd groupe circonstanciel de lieu « au milieu des leviers de la machine en action » suivi de la PSR << qui l'eussent brisé » (vb au conditionnel passé 2ème forme, irréel du passé) = met en lumière l'inconscience crasse du père, à peine aperçu par le lecteur le héros échappe à la mort La conjonction de coordination d'opposition « mais »> = annonce le geste qui va inverser la situation critique dans laquelle se trouvait Julien Le PS du verbe d'action << retint »> = marque la soudaineté du geste salvateur L'adj << gauche »> = peut avoir parfois une connotation négative et suggère ici le mépris du père pour son fils qui lit au lieu de travailler comme ses frères L'apostrophe << paresseux»> = est insultante, la lecture pour le père n'est pas une activité Le GN << tes maudits livres »> = est très péjoratif, il signifie « abominables » ou « dégoutants >> L'emploi du futur «<< tu liras » renforcé par l'adverbe « toujours »> = montre que la critique ne date pas de ce jour mais qu'elle est fréquente L'expression << à la bonne heure »> = signifie « au bon moment », autrement dit le curé qui instruit Julien fait partie lui aussi des fainéants Le ton de la phrase avec l'impératif (v21) = est plutôt agressif et chargé de mépris II. Un portrait de Julien Sorel, un héros ambivalent (L23-32) La PSC circonstancielle d'opposition, placée avant la PP (v22-23) = met en relief l'état où se trouve Julien : il est à la fois « sonné » et blessé, donc dans un piteux état La PP = indique néanmoins qu'il obéit et rejoint le poste qu'il n'aurait jamais dû quitter L'adjectif << officiel »> = semble ironique et marquer une certaine intention Le GN << les larmes aux yeux »> = indiquent une tristesse contenue mais qui s'exprime spontanément. Même si le père est une brute, le fils peut être sensible La locution comparative << moins...que»> = établit une hiérarchie entre deux douleurs : la douleur physique placée en premier n'est pas la plus dure. Celle qui fait vraiment souffrir Julien est celle affective, liée à la perte de son livre Le verbe « adorait »> = a un sens hyperbolique par rapport à « aimer >> L'impératif << descends »> = est un nouvel ordre formulé par le père (discours direct) L'apostrophe << animal »> = est très péjorative mais derrière cette épithète il y a aussi l'idée de quelqu'un de fourbe, de plus malin qu'il n'y paraît Le GV << que je te parle »> = est très familier dans sa construction, rien de précis mais nous apprenons que le père a quelque chose à dire à son fils apparemment important Le GN, sujet du verbe << empêcha encore d'entendre »> = est sensiblement le même que celui du début du texte. Julien n'entend pas son père encore une fois, aux mêmes causes et effets Les verbes « qui était descendu »>, << ne voulant pas »>, << alla »>, << frappa »> = nous montrent que si le fils est accablé, le père est en pleine forme et reste actif, redoublant de violence. Après avoir fait tomber son fils, il le frappe avec un bâton. L'infinitif prépositionnel << pour abattre des noix »> = renforce dans l'idée du peu d'estime que le père a pour son fils, il l'a comparé plus haut à un animal, maintenant il le compare à un fruit à coque La PSC circonstancielle de temps qui est introduite par << A peine... » précède la PP = la locution conjonctive << A peine....que » marque la simultanéité de deux actions : la descente de Julien et la poursuite du père L'adverbe << rudement » qui complète le participe « le chassant » ainsi que le verbe « le poussa »> = montrent la violence de l'action, aucune tendresse du père et aucune compassion Le verbe introducteur du discours << se disait »> = annonce le monologue intérieur du fils qui s'attend au pire une fois arrivé chez lui L'exclamation (v29) = traduit à la fois sa peur et son questionnement Le pronom << me » (COI) est complément de « me faire »> = Julien, après avoir été traité comme un animal, voire comme un végétal, se retrouve ici simple objet de la cruauté paternelle L'adverbe « tristement >= ajoute une note pathétique à cette dernière phrase Le déterminant possessif << son »> = ne traduit pas seulement la propriété mais le lien affectif avec son livre Le titre en italique = nous révèle enfin la perte immense que représente ce livre jeté à l'eau : c'est un livre écrit par son idole, Napoléon Bonaparte. Cela montre l'attachement de Julien à Napoléon, c'est un modèle pour lui. Son modèle est celui d'un homme ambitieux CONCLUSION 3 Contraste possible entre le père et le fils : le père (corps agile, puissant, brutal, illettré) + le fils (le plus jeune des 3 frères, intellectuel, aime la lecture, admiration secrète pour Napoléon) Ambivalence du fils: Julien apparaît dans ce passage comme une victime du père, ce qu'il est. Le père cherche à le rabaisser (au propre avec la chute comme au figuré avec les insultes et les coups), à l'humilier. Mais ce personnage nourrit en secret des rêves de revanche et d'ascension (gloire, richesse, pouvoir). Julien apparaît dans sa famille et dans son milieu comme un être à pat, un marginal.