Un univers révélé par le regard (vers 6 à 10)
Les yeux de Gala deviennent un monde en miniature qui révèle toute la beauté de l'univers au poète. Éluard énumère une série d'images sensorielles : « Feuilles de jour et mousse de rosée / Roseaux de vent, sourires parfumés ».
Cette synesthésie mélange tous les sens (vue, toucher, odorat, ouïe) et évoque les quatre éléments naturels : terre, air, eau et feu. L'amour décuple littéralement les facultés de perception du poète, principe fondamental du surréalisme.
La métaphore des « Ailes couvrant le monde de lumière » fait de la femme un ange protecteur. Les « bateaux » évoquent le voyage et le mouvement, mais aussi la forme même des yeux par leur courbe caractéristique.
💡 À retenir : Pour les surréalistes, l'amour ouvre des horizons nouveaux et transforme la perception du monde réel.