La révolte s'exprime (vers 1 à 8)
Le forgeron prend la parole avec une assurance qui te donne des frissons ! Il martèle "Mais je sais, maintenant ! Moi, je ne peux plus croire" - fini la naïveté, place à la lucidité révolutionnaire.
Ce qui frappe, c'est sa fierté d'ouvrier. Il brandira ses "deux bonnes mains", son "front" et son "marteau" comme des armes face à l'oppression. Le marteau devient symboliquement l'outil ET l'arme de la révolte.
Le ton monte quand il évoque les abus de la monarchie : réquisition des terres, enrôlement forcé des jeunes... "Me prendre mon garçon, comme cela, chez moi !" crie-t-il avec indignation.
La phrase qui claque : "Moi, je serais un homme, et toi, tu serais roi, Tu me dirais : Je veux !... -Tu vois bien, c'est stupide." L'ouvrier tutoit le roi et ridiculise son autorité absolue !
💡 À retenir : Le forgeron représente tout le peuple qui refuse désormais la soumission aveugle.