La révolte de Bérénice : colère et reproches
La réponse de Bérénice explose littéralement sur scène ! Elle passe de la surprise ("Ah ! cruel !") à la colère accusatrice en enchaînant les questions rhétoriques qui martèlent Titus de reproches.
Son argumentation est redoutable : elle lui reproche de ne pas avoir été honnête dès le début. Les analepses (retours en arrière) qu'elle utilise sont des armes pour le culpabiliser. "Pourquoi ne m'as-tu pas dit la vérité avant que je tombe amoureuse ?"
Les métonymies créent un contraste saisissant : le "cœur" représente Bérénice et ses émotions, tandis que les "mains" symbolisent Titus et son pouvoir destructeur. Cette opposition souligne parfaitement le drame entre amour et politique.
L'énumération "votre père, le peuple, le sénat, tout l'Empire romain, tout l'univers" montre l'ampleur des forces qui s'opposent à leur amour, rendant leur situation encore plus tragique.
À retenir : Bérénice ne se contente pas de subir, elle contre-attaque en accusant Titus de lâcheté et de cruauté.