Contexte et structure du poème
Ce poème fait partie des "Romances sans paroles" (1874), recueil où Verlaine privilégie la musicalité et les impressions. Il appartient à la section "Paysages belges", écrite pendant son séjour à Bruxelles.
La déshumanisation est le thème central : les humains disparaissent tandis que les objets industriels prennent vie. Les "cris des métaux" remplacent les voix humaines, créant un monde où l'industrie domine l'humanité.
Les synesthésies mélangent les sens : odeurs, bruits, sensations visuelles se confondent. Cette technique traduit la confusion du voyageur face à cet environnement industriel nouveau et déstabilisant.
Le poème se termine comme il a commencé, avec la première strophe répétée - le départ en train libère enfin le poète de cet univers angoissant.
Pour retenir : Ce poème montre comment la révolution industrielle transforme les paysages et perturbe les repères humains traditionnels.