La misère selon Victor Hugo : un portrait saisissant de réalité
Tu vas découvrir comment Victor Hugo transforme son discours en véritable reportage photographique de la pauvreté parisienne. Il ancre d'abord la misère dans la réalité en répétant constamment le mot "faits" - impossible d'ignorer que tout ça existe vraiment !
L'auteur utilise des déictiques comme "voilà", "voici", "ces jours-ci" pour rapprocher la situation des députés. C'est malin : il leur dit essentiellement "regardez, c'est ici et maintenant, pas dans un pays lointain". Il donne même une vision panoramique de Paris avec "il y a dans Paris, dans ces faubourgs de Paris", comme s'il filmait la ville d'en haut.
Mais Hugo ne s'arrête pas là. Il transforme cette réalité en tragédie absolue en utilisant le champ lexical de la saleté ("fumier", "immondes") et de la mort ("charniers", "pestilentiels"). Les pauvres deviennent des morts-vivants piégés dans un cercle vicieux. Les gradations comme "des rues, des maisons, des cloaques" montrent cette descente aux enfers progressive.
Astuce exam : Repère toujours les champs lexicaux dominants - ici, saleté et mort créent une atmosphère oppressante.