Quand la sincérité remplace le jeu
Le jeu laisse parfois place à la sincérité quand les personnages expriment leurs peurs et visions de l'amour. Séparés dans l'enfance, Camille et Perdican ont reçu des éducations différentes qui influencent leurs craintes.
Camille, éduquée au couvent, voit l'amour comme mensonger. Influencée par les religieuses, elle déclare : "Je veux aimer mais je ne veux pas souffrir". Elle incarne l'amour divin et céleste, celui de la raison.
Perdican, futur médecin, considère l'amour comme "une chose sainte et sublime". Il incarne l'amour terrestre et charnel. Pour lui, ne pas regretter d'avoir aimé compte plus que tout, même plus que l'amour de Dieu.
Le jeu s'arrête aussi pour la dénonciation. Perdican accuse Camille de porter un "masque de plâtre" et d'être corrompue par les religieuses, tandis qu'elle lui reproche de jouer avec les sentiments innocents.
💡 Point clé : Ces moments de vérité révèlent les blessures cachées derrière les masques.