Appel à l'action et conclusion
Dans la seconde partie de son discours sur la misère, Victor Hugo s'adresse directement à la conscience politique des législateurs. Il affirme que malgré leurs efforts pour maintenir l'ordre et sauver les institutions, ils n'ont "rien fait" tant que la misère persiste.
Hugo énumère les problèmes sociaux urgents à résoudre :
- La faim et le manque de logement
- L'usure dans les campagnes
- L'absence de lois protégeant les familles pauvres et les travailleurs
Citation : "Vous n'avez rien fait tant que le peuple souffre !"
Il établit un lien direct entre la misère et les risques de révolution, soulignant que la pauvreté alimente l'instabilité sociale.
Mise en évidence : Hugo utilise la répétition de "Vous n'avez rien fait" pour marteler son message et inciter à l'action.
En conclusion, l'orateur fait appel non seulement à la générosité mais aussi à la sagesse politique de l'assemblée. Il les exhorte à légiférer contre la misère avec la même détermination qu'ils ont montrée pour combattre l'anarchie.
Citation : "C'est l'anarchie qui ouvre des abîmes, mais c'est la misère qui les creuse."
Le discours de Victor Hugo sur la misère se termine sur cette puissante métaphore, soulignant l'urgence d'agir contre la pauvreté pour préserver l'ordre social.