Le goût du vagabondage et l'innovation poétique
L'errance fascine Rimbaud, et 1870 (année de composition du recueil) correspond à ses premières fugues vers Paris et la Belgique. Dans ses poèmes, il se représente constamment en mouvement : "j'irais dans les sentiers" (Sensation), "je m'en allais" (Ma bohème).
Cette errance lui procure un bonheur intense qu'il compare à une ivresse ou même à l'amour ("heureux, comme avec une femme" dans Sensation).
💡 Astuce exam : Le thème du vagabondage chez Rimbaud = toujours lié à la liberté créatrice. C'est en marchant qu'il trouve l'inspiration !
Au niveau formel, Rimbaud révolutionne tout. Il brise les contraintes de versification : ses strophes ont des longueurs différentes (Le Forgeron, Soleil et Chair), parfois coupées de pointillés.
Pour les sonnets, il les rend méconnaissables ! Dans Le Buffet et Au Cabaret-Vert, les enjambements et rejets font qu'on oublie qu'on lit un sonnet classique. C'est ça, la modernité rimbaldienne !