L'arrestation spectaculaire de Vautrin
L'arrestation commence par un démasquage brutal : le chef de police arrache la perruque de Vautrin d'une tape violente. Cette révélation physique dévoile le véritable visage de Jacques Collin, avec ses cheveux "rouge brique" qui lui donnent un aspect diabolique.
Vautrin réagit comme un animal sauvage : il bondit, rugit comme un lion et terrorise tous les témoins. Mais quand les policiers sortent leurs pistolets, il fait preuve d'une incroyable maîtrise de soi. Balzac le compare à une "chaudière" qui se refroidit instantanément.
Le personnage reprend alors le contrôle de la situation avec un sourire ironique. Il tutoie le chef de police avec mépris et tend calmement ses mains pour qu'on lui mette les menottes. Cette transformation rapide fascine les spectateurs qui murmurent d'admiration.
💡 À retenir : Balzac utilise des comparaisons animales et techniques (lion, chaudière) pour montrer la puissance exceptionnelle de Vautrin, qui reste maître de lui-même même lors de son arrestation.