La provocation finale
Le poème se termine par un défi ultime : "Je nommai le cochon par son nom ; pourquoi pas ?" Cette chute provocante résume tout l'enjeu du combat hugolien.
Hugo revendique le droit d'utiliser tous les mots en poésie, même les plus prosaïques. Fini la distinction entre vocabulaire noble et vulgaire ! Cette question rhétorique défie directement les partisans du classicisme.
Le ton insolent et la provocation assumée montrent un Hugo sûr de lui, qui n'a aucun regret. Il a libéré la langue française et en est fier. Cette révolution littéraire a ouvert la voie à toute la modernité poétique.
L'ensemble du poème transforme Hugo en héros épique de la littérature, au même niveau que les grands révolutionnaires de l'Histoire.
💡 À retenir : Ce poème est un manifeste du romantisme qui revendique la liberté totale d'expression poétique.