Une critique sociale féroce à travers le regard étranger
Zilia ne mâche pas ses mots quand elle observe la société française ! Son regard d'étrangère révèle des vérités que les Français préfèrent ignorer.
Elle s'étonne que le théâtre français se délecte des malheurs d'autrui. Comment un peuple peut-il prendre plaisir à voir représenter la souffrance sur scène ? Cette critique du théâtre tragique fait mouche.
L'économie française la choque aussi : comment peut-on posséder la terre que la Nature a donnée à tous ? Pour elle, c'est absurde qu'il faille de l'or pour acquérir un bout de terrain.
Enfin, elle dénonce la vanité française : "Qui n'a qu'une honnête fortune est pauvre, qui n'a que des vertus est plat, qui n'a que du bon sens est sot." Une phrase qui fait réfléchir sur nos vraies valeurs !
Génial : En 1747, critiquer la société française par une Péruvienne, c'est malin - difficile de l'accuser de trahison !