Émancipation religieuse et spirituelle
Rimbaud prend ses distances avec le christianisme de son enfance. Dans "Le Mal", il dénonce une Église cupide avec son "gros sel dans son mouchoir", indifférente à la misère des croyants.
La nature remplace la religion traditionnelle et devient sa vraie spiritualité. Elle relie les hommes sans culpabilité ni péché, permettant une liberté totale d'aimer.
"Soleil et Chair" célèbre cette vision païenne : "Ô Vénus, ô déesse ! Je regrette le temps de l'antique jeunesse, des satyres lascifs, des faunes animaux." Cette nature sensuelle s'oppose au monde maternel rigide.
💡 Clé de lecture : Pour Rimbaud, la nature libère de toutes les contraintes morales !
Dans "Ma Bohème" et "Sensation", il décrit l'extase de ses fugues solitaires dans la campagne, loin des conventions religieuses.