Les types de phrases et leurs constructions
Imagine que tu écris "je vis, je meurs" - ces deux propositions indépendantes juxtaposées se contentent d'être placées côte à côte. Mais tu peux les rendre plus fluides !
En ajoutant une conjonction de coordination comme "et", tu obtiens "je vis et je meurs" - tes propositions deviennent alors coordonnées. C'est plus naturel à lire, non ?
Pour créer des phrases complexes, tu peux aussi utiliser des adverbes de liaison comme "puis" : "je vis puis je meurs". Ces petits mots magiques relient tes idées de façon logique.
💡 Astuce : Les conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car) sont tes meilleures amies pour relier des idées de même importance !
La proposition subordonnée conjonctive te permet d'exprimer des nuances précises. Elle peut indiquer :
- Le temps : quand, dès que, lorsque, aussitôt que
- La cause : puisque, vu que, comme, parce que
- La concession : bien que, quoique
- Le but : pour que, afin que
- La conséquence : si bien que, de sorte que
- La condition : à condition que, à moins que
- La comparaison : plus que, moins que, même que
Dans une phrase complexe, tu as toujours une proposition principale (impossible à supprimer) accompagnée d'une proposition subordonnée. Les subordonnées se divisent en deux grandes familles : les relatives (qui complètent un nom avec qui, que, dont, où) et les conjonctives (introduites par des conjonctions).
Les subordonnées complétives complètent un verbe et ne peuvent pas être supprimées ou déplacées - elles utilisent souvent "que". Les subordonnées circonstancielles complètent aussi un verbe mais peuvent être supprimées et déplacées - elles précisent les circonstances avec "lorsque", "quand", "comme".