L'hommage à la gare personnifiée
Dès les premiers vers, la gare devient un être vivant grâce à l'interpellation directe « Voyageuse ! ô cosmopolite ! ». Le poète utilise le tutoiement tout au long du poème, créant une intimité touchante avec ce lieu.
La métonymie « voyageuse » remplace le mot « gare », soulignant l'identité du lieu liée aux déplacements. Pourtant, l'énumération d'adjectifs « désaffectée, rangée, retirée » insiste immédiatement sur son inactivité actuelle.
Le lexique féminin domine : « vieille et rose », « ta marquise », « la robe d'air ». Cette féminisation rend la gare sympathique et belle aux yeux du lecteur. L'allitération en r du vers « la robe d'air tourbillonnant » imite le bruit des trains d'autrefois.
💡 Astuce analyse : Repère comment le poète mélange présent et passé pour créer de la mélancolie !