Le refus de la soumission (vers 95-100)
"C'est très bien" conclut ironiquement : puisqu'on ne peut rien attendre des gouvernants, autant passer à l'action ! L'expression "foin de leur tabatière à sornettes" rejette violemment le mensonge - la tabatière bourgeoise ne produit que des mensonges.
"Nous en avons assez, là" : le forgeron reprend la parole au nom du peuple avec des expressions populaires comme "cerveaux plats" et "ventredieux". L'oralité explose avec "là", "ah!", les exclamatives et l'allitération en s.
La métaphore culinaire revient avec "plats que tu nous sers", rappelant la cuisine politique du vers 90. Le mot "bourgeois" à la césure ancre le texte dans le XIXe siècle de Rimbaud.
La conclusion est explosive : "nous brisons déjà les sceptres et les crosses" - la violence révolutionnaire s'abat sur les symboles du pouvoir royal et religieux. Le peuple "féroce" refuse définitivement la soumission.
Message clé : Rimbaud exprime son soutien total au mouvement révolutionnaire et sa haine du Second Empire, dans la lignée de Victor Hugo.