L'art de la tromperie selon Dorante
Dorante poursuit sa démonstration en énumérant le vocabulaire militaire qu'il faut maîtriser : "angles, lignes, fossés, vedette, contrescarpe". Pour lui, peu importe l'ordre ou la logique, l'essentiel est d'éblouir.
Il utilise une métaphore financière brillante avec "débit" et "crédit", comparant ses mensonges à un investissement qui rapporte en séduction. Cette image révèle sa vision mercantile de l'amour.
Dorante se révèle être un véritable stratège de la manipulation, conscient de ses techniques et fier de leur efficacité.
Analyse : Corneille critique subtilement la superficialité des relations sociales de son époque à travers ce personnage.