Structure et analyse complète du poème
Les trois mouvements du sonnet suivent une progression logique. D'abord l'apostrophe agressive vers1−4, puis une description crue de l'état de la tour vers5−8, enfin une réflexion sur sa relation avec les Parisiens vers9−14.
L'aspect visuel compte énormément ici. Roubaud évoque la couleur "terne" de la tour, son besoin d'entretien avec le "mercurochrome de minium". Il nous montre une Tour Eiffel fatiguée, abîmée par le temps et les intempéries - bien loin de l'image glorieuse des cartes postales.
Le renouvellement de la tradition : Ce sonnet garde la structure classique 2quatrains+2tercets mais révolutionne le contenu. Roubaud prouve qu'on peut créer de la poésie moderne avec des formes anciennes, exactement comme le faisait Rimbaud avec ses innovations.
💡 À retenir : Cette émancipation créatrice montre qu'un poète peut respecter les règles tout en les détournant pour exprimer sa vision personnelle !