La chute : retour à la case départ
« Vous êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août. » Le rythme saccadé de ces phrases courtes traduit l'obsession amoureuse. L'adolescent ne parle que de lui, idéalise sa bien-aimée (« l'adorée » avec majuscule au pronom « La ») et agace ses amis avec ses sonnets.
Les réactions des copains, rapportées au style indirect libre avec des expressions familières comme « vous êtes mauvais goût », contrastent avec le lyrisme excessif du poète. Ils se moquent ouvertement de lui !
Puis vient la chute magistrale : « Ce soir-là... vous rentrez aux cafés éclatants ». Surprise totale ! Au lieu du rendez-vous romantique attendu, notre héros retourne exactement là où il ne voulait plus aller au début. Il redemande « des bocks ou de la limonade » qu'il rejetait initialement.
La circularité parfaite du poème (retour au premier vers) révèle avec humour l'inconstance adolescente. Cette contradiction finale illustre brillamment que « On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans » !
💡 À retenir : Cette structure circulaire démontre avec tendresse et ironie les revirements typiques de l'adolescence.