Les types d'interrogation directe
Tu reconnais facilement l'interrogation directe : c'est une phrase indépendante qui se termine par un point d'interrogation. L'intonation monte à la fin et tu peux utiliser "est-ce que" ou inverser le sujet et le verbe.
L'interrogation partielle porte sur un élément précis de la phrase. Elle commence toujours par un mot interrogatif comme "qui", "que", "où", "quand" ou "quel". Par exemple : "À qui parlez-vous ?" Tu cherches une information spécifique, pas juste un oui ou un non.
L'interrogation totale te donne une réponse en oui, non ou si. Aucun mot interrogatif n'est nécessaire : "Faut-il être à l'heure en cours ?" L'interrogation alternative propose plusieurs choix, souvent séparés par "ou" : "Théo est-il en retard ou absent ?"
Astuce pratique : Pour éviter les erreurs d'inversion, n'oublie pas le "-t-" euphonique entre deux voyelles : "Écoute-t-il ?"
L'interrogation indirecte
L'interrogation indirecte fonctionne différemment : c'est une proposition subordonnée qui dépend d'un verbe principal. Pas de point d'interrogation ici ! Le verbe introducteur (ignorer, savoir, demander...) exprime déjà l'idée d'interrogation.
La construction est simple : mot interrogatif + sujet + verbe, sans inversion quand le sujet est un pronom personnel. L'interrogation indirecte partielle utilise les mêmes mots interrogatifs que la directe : "Il ignore à qui elle parle."
L'interrogation indirecte totale s'introduit toujours par "si" : "Elle ne sait s'il est en retard." C'est l'équivalent indirect de nos questions fermées qui appellent oui ou non comme réponse.
Point clé : N'utilise jamais "est-ce que" dans l'interrogation indirecte !