Analyse du texte poétique
Le poème commence par "Je m'en allais", une formule simple qui lance immédiatement le récit d'une fugue adolescente. Rimbaud décrit sa pauvreté avec humour : "poings dans mes poches crevées", "paletot idéal", "unique culotte" trouée.
Mais attention, cette misère matérielle contraste avec une richesse spirituelle immense ! Le poète se compare au Petit-Poucet rêveur et fait de la Grande-Ourse son "auberge". Cette métaphore montre comment l'imagination transforme la réalité.
La nature devient son inspiratrice : les étoiles font du "frou-frou", la rosée de septembre lui donne de la "vigueur". Rimbaud personnifie les éléments naturels qui deviennent ses compagnons d'écriture.
L'image finale est géniale : le poète "tire les élastiques de ses souliers blessés" comme des lyres. Même ses chaussures abîmées deviennent instruments de musique ! Cette métaphore résume parfaitement comment Rimbaud transforme le quotidien le plus banal en poésie.
💡 À retenir : Rimbaud joue constamment entre réalité (pauvreté) et rêve (inspiration poétique), montrant que la création naît de cette tension.