L'inspiration poétique trouvée grâce à la nature (strophes 3-4)
La magie opère dans les tercets ! La nature devient muse : "Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou". Rimbaud s'approprie l'univers entier avec ce "mes" possessif - culotté pour un ado fauché !
L'assonance en ou "frou−frou","eˊcoutes","routes" crée une musicalité hypnotique qui mime la douceur du voyage. Les "bons soirs de septembre" correspondent exactement aux fugues réelles de Rimbaud en 1870.
La rosée devient "un vin de vigueur" : la nature nourrit littéralement le poète. Cette métaphore de l'ivresse montre que Rimbaud trouve dans l'errance une extase créatrice bien plus puissante que l'alcool.
Le final est touchant : "un pied près de mon cœur" révèle la fragilité derrière la bravade. Même les souliers "blessés" deviennent des "lyres" - tout se transforme en poésie !
💡 Analyse littéraire : Rimbaud prouve que la vraie richesse, c'est la capacité à transformer le réel en beauté poétique.