La portée morale : quand le jeu tourne mal
Le titre sonne comme une leçon de morale à la manière des fables de La Fontaine. La forme négative nous prépare à voir les erreurs des personnages avant leur prise de conscience tardive.
La mort de Rosette transforme brutalement la comédie en tragédie. Les jeux d'orgueil ont causé la mort d'une innocente. Perdican comprend enfin : "Orgueil, le plus fatal des conseillers humains, qu'es-tu venu faire entre cette fille et moi ?"
Musset est un moraliste qui nous invite à réfléchir. Aimer, c'est être responsable de l'autre. L'amour ne supporte ni l'orgueil ni les calculs mesquins.
Camille cherche un amour idéal, éternel, qui ne trompe jamais. Elle a peur d'être déçue comme Louise, son amie du couvent. Elle refuse le mariage de convenance imposé par son oncle et revendique son droit au bonheur.
L'anticléricalisme de Musset éclate dans sa critique des religieux hypocrites. Mais à la fin, il transforme la religion traditionnelle en religion d'amour : "Ce Dieu qui nous observe ne s'en offensera pas ; il veut bien que je t'aime."
Message essentiel : L'amour véritable exige sincérité, respect et responsabilité !