Rousseau et sa révolution éducative dans l'Émile
L'éducation vient du latin "ex-ducere", qui veut dire "conduire hors de" - en gros, faire sortir quelqu'un de l'ignorance. Rousseau part d'une idée simple mais radicale : "Tout est bien sortant des mains de l'auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l'homme."
Pour lui, l'enfant naît naturellement bon et c'est la société qui le corrompt. Du coup, il propose une "éducation négative" qui protège l'enfant des mauvaises influences. Concrètement, ça veut dire développer d'abord les sens et les sentiments avant de bourrer le crâne avec des livres vers 12 ans.
Rousseau critique les adultes qui "cherchent toujours l'homme dans l'enfant" au lieu de respecter ce qu'il est vraiment. Il faut laisser l'enfant développer ses facultés naturelles par des exercices manuels et des expériences concrètes, comme jouer dans le noir pour développer le toucher.
Selon lui, on a trois maîtres : la nature (nos facultés innées), les choses (notre expérience) et les hommes (qui nous apprennent). Le secret ? Créer une harmonie entre ces trois influences en prenant la nature comme guide principal.
💡 Retiens ça : Rousseau voit l'enfance comme une période essentielle du développement, pas juste un "petit adulte imparfait" !