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Sujet de bac blanc de français + correction du commentaire

25/03/2023

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SUSET DE BAC BLANC DE FRANÇAIS.
BACCALAURÉAT GÉNÉRAL
ÉPREUVE DE FRANÇAIS
DU JEUDI 9 MARS 2023
Durée de l'épreuve : 4 heures
L'usage de la ca
SUSET DE BAC BLANC DE FRANÇAIS.
BACCALAURÉAT GÉNÉRAL
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DU JEUDI 9 MARS 2023
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DU JEUDI 9 MARS 2023
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DU JEUDI 9 MARS 2023
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SUSET DE BAC BLANC DE FRANÇAIS. BACCALAURÉAT GÉNÉRAL ÉPREUVE DE FRANÇAIS DU JEUDI 9 MARS 2023 Durée de l'épreuve : 4 heures L'usage de la calculatrice et du dictionnaire n'est pas autorisé. Vous traiterez AU CHOIX, l'un des deux sujets suivants : 1- Commentaire (20 points) Objet d'étude: La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle Vous commenteraz le texte suivant : Hélène Dorion, Mes Forêts, 2021. Hélène Dorion est une écrivaine québécoise contemporaine. Elle a publié des recueils poétiques, des romans, des essais, et a reçu de nombreux prix littéraires. Il fait un temps de bourrasques et de cicatrices un temps de séisme et de chute les promesses tombent comme des vagues 5 sur aucune rive les oiseaux demandent refuge à la terre ravagée nos jardins éteints entre l'odeur de rose et de lavande lo il fait un temps de verre éclaté d'écrans morts un temps de pourquoi de comment tout un siècle à défaire le paysage mon chant soulève la poussière 15 de spectacles muets comme un trou béant dans la maison noire des mots de nord perdu il fait un temps jamais assez un temps plus encore et encore plus encore plus on ne pourra pas toujours tout refaire dans ce temps de bile et d'éboulis 25les forêts tremblent sous nos pas la nuit approche 2- Dissertation (20 points) : Le candidat traite au choix, compte tenu de l'oeuvre et du parcours étudiés durant l'année, l'un des deux sujets...

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Légende alternative :

suivants : Sujet A: Oeuvre: Victor HUGO, Les Contemplations, livres I à IV, 1856 Objet d'étude : La poésie du XIXe au XXIe siècle Le poète des Contemplations n'est-il qu'un poète « contemplateur >> et prophète ? Vous répondrez à cette question dans un développement organisé. Votre réflexion prendra appui sur le recueil de Victor HUGO au programme, sur le travail mené dans le cadre du parcours associé et sur votre culture personnelle. Sujet B: Oeuvre : Colette, Sido suivi de Les Vrilles de la vigne, 1930 Objet d'étude : Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle << Toute présence végétale, agissait sur elle comme un antidote. », écrit Colette à propos de sa mère adorée dans Sido. La célébration du monde dans la littérature peut-elle aussi agir comme un antidote ? Vous répondrez à cette question, en vous appuyant sur les deux oeuvres au programme Sido, et Les Vrilles de la vigne, ainsi que sur les textes étudiés dans le parcours associé « La célébration du monde »>. 1. II. Plan composé : : Le poème est composé en triptyque, comme une sorte de "jugement dernier" une nature abîmée (v. 1-9) 2. La première image du triptyque est celle d'une nature hlessée. Le désastre écologique touche le ciel (bourrasque), la terre (séisme), la mer (vagues) ; le règne animal (les oiseaux) et le règne végétal (jardins, rose, lavande); lcs sens sont impliqués pour percevoir la catastrophe (vue, ouie, toucher, odorat). Inaction des hommes (?): "les promesses tombent / comme des vagues..." un monde humain abimé (v. 10-17) La deuxième image est celle d'un monde humain détruit (et destructeur). Mais cette image est plus énigmatique : quel est ce verre éclaté ? Un verre où l'on boit, une fenêtre crevée, un pare-brise, un écran ? À cause de coups, du froid, de la chaleur ? Et ces écrans sont-ils morts parce qu'ils sont hors d'usage ou bien parce qu'ils sont mortifères pour ceux qui se laissent fasciner par eux ? Le nord est-il perdu au propre ou au figuré ? Le siècle qui a défait le paysage pourrait bien être le XXe, mais aussi celui qu'il nous faudrait pour sortir de ce paysage de cauchemar que nous nous sommes fait... 3. un temps abîmé par l'angoisse de la fin (v. 18-27) La dernière image est encore plus abstraite; après s'être étendue aux deux dimensions de l'espace où nous vivons. la contagion du mal s'étend au temps dans lequel se déroule notre existence. En faisant violence à la syntaxe, le poète impose les groupes adverbiaux "jamais assez" et "plus encore" comme épithètes du nom "temps" (ou s'agit-il d'énoncés lacunaires où il manque les adjectifs modifiés par ces adverbes ?). Cette violence faite à la syntaxe évoque un temps bouleversé qu'on n'arrive plus à décrire avec les adjectifs dont on se servait jusque là : chaud, froid, beau, mauvais, etc. Le temps est devenu un tourbillon qui se précipite vers la fin : "la nuit" qui approche ne semble pas être de celles auxquelles succède un muatin... Le poème dégage un lyrisme sombre, où l'homme blessé et la nature blessée se mêlent et se confondent. 1. la présence du "je" et du "nous" Présence discrète d'un "je" lyrique : "mon chant" det. poss. le pers. Ce chant est donc ici le seul élément qui manifeste la présence du poète. Il semble d'ailleurs dérisoire et sans pouvoir face au désastre qui l'entoure: il ne fait rien d'autre que ulever la poussière de spectacles muets" dans une "maison des mots qui, loin d'être protectrice et rassurante, est dite "noire". Par ailleurs, ce "je" est lié à un "nous" : "nos jardins éteints". "nos pas" et, peut-être, dans son usage oral, le "on" de "un ne pourra pas toujours tout refaire". Ce "nous" ne dégage pas du tout la force d'un collectif: il est placé sous le signe de la faiblesse, voué à une sorte de malédiction - extinction des jardins, incapacité à réparer ou à recommencer, pas perdus dans les forêts ou dans la nuit... 2. les images de la nuit et de la destruction On remarque également que cette présence de la première personne, dans chaque strophe, est liée à des images d'ombre ou de nuit : nos jardins éteints maison noire des mots (lieu de "mon chant") cf. Hugo("le peuple noir des mots dans "Réponse...") sous nos pas/la nuit approche Valeur symbolique de la nuit et de l'ombre (cf. V. Hugo et sa rime préférée ombre/sombre), liée aux images de violence et de destruction (bourrasques, séisme, cicatrice, chute, éclatement, mort, mutisme, béance...). 3. la nature et l'homme mêlés La nature et l'homme n'apparaissent pas vraiment comme deux réalités / entités séparées, mais blent au contraire se mêler constamment : bourrasques/cicatrices//séisme/chute // bile / éboulis : perturbations atmosphériques ou géologiques vs. aléas de la vie humaine comparaison promesses / vagues: sphère humaine, sphère naturelle FLERMIT" 1:33AIR MATALA IRULETLER KITURI CAM VE ME I MED DEN WE III. humanisation des oiseaux qui "demandent refuge", des forêts qui "tremblent", de la nuit qui "approche"? "jardins éteints" comme des lampes parallèle entre le mauvais temps de la section 1, qui frappe la nature, et celui de la section 2, qui frappe des réalités du monde fait par l'homme (verre éclaté, écrans morts, nord perdu) C'est enfin un poème contemporain qui disloque le vers et la phrase pour dire la dislocation du monde. 1. des expressions ambigües On remarque une certaine prédilection pour des tournures ambigües qui suscitent des questions de la part du lecteur, y compris lorsque le poène est lu à voix haute en particulier nom + part. passé employé comme adj. où l'on peut s'interroger sur l'agent de cette forme passive. Ex.: terre ravagée (par qui ?) jardins éteints verre éclaté (comment, par qui ?) nord perdu Ambiguïté similaire dans "tout un siècle à défaire le sujet": qui est-ce qui / qu'est-ce qui a défait le paysage ? Polémique implicite (et donc d'autant plus forte): vous-nous ? Et la "bile" n'est-elle pas l'emblème de la colère devant le mal fait au monde ? 2. des phrases difficiles à construire On peut relever plusieurs passages où la lecture par les yeux ne permet pas de trancher quelle serait la lecture à voix haute (effacement de la ponctuation, jeux typographiques): groupes circonstanciels intégrables dans différentes phrases ("les promesses tombent comme des vagues sur aucune rive" ou "sur aucune rive les oiseaux demandent refuge à la terre ravagée" ?; "les forêts tremblent sous nos pas" ou "sous nos pas la nuit approche" ? ; tout le passage sur les "plus" et les "encore" peut être ponctué, et donc dit et compris des plus diverses manières). tout le poème est d'ailleurs construit sur la locution idiomatique "il fait un temps de/à" ("il fait un temps de chien"/"il ne fait pas un temps à coucher dehors"), empluyée conformément à l'usage puis détournée, à la faveur d'un jeu sur la polysémie du mot "temps" (atmosphérique/climatique chronologique/historique). Par un retournement inouï dans l'histoire universelle, la perturbation du temps climatique n'est plus une métaphore pour parler de l'histoire humaines, elle la manifeste directement, elle est causée par elle ! VS. 3. la montée de l'angoisse Cette désintégration des repères traditionnels, esthétiques ou grammaticaux, rejoint les images d'instabilité ou d'effondrement qui abondent dans le poème : séisme, chute, aucune rive, trou béant, éboulis / jamais assez, plus encore / nord perdu... Et "uos pas" peinent à s'assurer, puisqu'ils s'avancent soit sur des forêts qui tremblent, soit sur la nuit elle-même. C'est donc une profonde angoisse qui semble s'emparer du poète.