L'éloge de la modernité urbaine et industrielle
La seconde partie du poème explose de modernité ! Apollinaire énumère tout ce qui fait le quotidien parisien : prospectus, catalogues, affiches. Ces objets banals deviennent soudain dignes de poésie.
Le génie d'Apollinaire, c'est d'écrire "25 centimes" en chiffres dans un poème - du jamais vu ! Il invente même des mots comme "sténo-dactylographes" pour ces nouveaux métiers qui apparaissent. La ville prend vie grâce aux personnifications : la sirène gémit, la cloche est rageuse.
Cette dimension réelle avec les vrais noms de rues parisiennes Aumont−Thieˊville,Ternes ancre définitivement la poésie dans le présent. Apollinaire déclare clairement préférer cette "rue industrielle" au passé glorieux.
🏙️ Point clé : Les transformations de la réalité par les personnifications montrent qu'Apollinaire ne copie pas la ville, il la réinvente poétiquement.