Protection et zones maritimes spéciales
Le droit maritime établit plusieurs zones de souveraineté décroissante: la mer territoriale (22 km de souveraineté totale), la Zone Économique Exclusive (ZEE) où l'État contrôle les ressources, le plateau continental (extension possible de la ZEE), et la haute mer (espace de liberté).
Les espaces maritimes sont aujourd'hui sous forte pression en raison du réchauffement climatique menac\cantdespayscommeleBangladeshoulesPays−Bas, des pollutions diverses (plastique, marées noires) et de la surexploitation des ressources (comme la surpêche en Asie du Sud). Face à ces défis, l'objectif international est de protéger 10% des mers et océans via des Aires Maritimes Protégées (AMP).
Les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) représentent un territoire stratégique pour la France. Avec 2,2 millions de km² de ZEE dans l'hémisphère sud, elles comprennent deux archipels (Îles éparses et Îles Australes) et la Terre Adélie. Ces territoires, situés à 15 000 km de la métropole, offrent à la France d'importantes ressources et une extension de sa souveraineté.
🌟 La biodiversité exceptionnelle des TAAF a permis leur classement à l'UNESCO, en faisant un laboratoire précieux pour la recherche en biologie marine, biochimie, météorologie et médecine.
Cette présence française est parfois contestée, notamment par Madagascar qui revendique les îles éparses proches de ses côtes. Ces conflits illustrent comment la gestion durable des espaces maritimes reste un défi majeur nécessitant la coordination entre les États et les organisations internationales comme l'ONU.