Guerres asymétriques et défis contemporains
La lutte contre le terrorisme islamiste crée des guerres asymétriques qui bousculent les règles traditionnelles. D'un côté, les forces occidentales utilisent sociétés militaires privées, forces spéciales, drones et bombardements ciblés. De l'autre, Al-Qaïda et Daech mènent guérilla et terrorisme déterritorialisé.
Ces guerres irrégulières ont des enjeux transnationaux. L'opération "Enduring Freedom" en Afghanistan (2001) vise à détruire Al-Qaïda et renverser les Talibans. Plus tard, une coalition internationale s'engage contre Daech en Irak et Syrie.
Le problème ? La victoire militaire n'entraîne pas de succès politique durable. Al-Qaïda et Daech continuent leurs actions via des cellules indépendantes mondiales. La ligne de front devient floue, remettant en question les notions traditionnelles de zone de guerre et de paix.
La théorie clausewitzienne reste partiellement valide : l'objectif politique occidental (promouvoir la démocratie, éradiquer Daech) guide encore l'action militaire, mais sans garantir la stabilité post-conflit.
💡 À retenir : Ces nouveaux conflits poussent à repenser la finalité politique des actions militaires dans un monde globalisé.