Les mémoires de la guerre d'Algérie
En Algérie, c'est l'hypermémorisation ! Contrairement à la France qui a tout oublié pendant 37 ans, l'Algérie rappelle constamment cette guerre. Le FLN impose une mémoire héroïque avec le slogan "Un seul héros, le peuple".
Cette version officielle cache pourtant des massacres entre mouvements indépendantistes, comme à Melouza en 1957 (315 morts). L'identité algérienne se définit comme arabe et musulmane, excluant les Kabyles, juifs et pieds-noirs.
En France, c'est l'amnésie organisée ! Jusqu'en 1999, on parle "d'événements", pas de guerre. Les anciens combattants, pieds-noirs et harkis ne sont pas reconnus. Les harkis finissent dans des camps de transit, les programmes scolaires restent muets.
Le réveil commence dans les années 70-80 avec les revendications des différents groupes. Depuis les années 90, c'est la concurrence des mémoires : chaque communauté veut sa date de commémoration, son lieu de mémoire.
💡 À retenir : Les tensions mémorielles empoisonnent encore les relations franco-algériennes aujourd'hui !