La lutte pour la justice et la reconnaissance
Même face aux tentatives de silence du Japon, les survivantes n'ont jamais abandonné leur quête de justice. Le Korean Council for the Women Drafted for Military Sexual Slavery organise des manifestations et des conférences pour sensibiliser l'opinion publique mondiale.
Les poursuites judiciaires se heurtent à de nombreux obstacles. L'Accord de 1965 entre la Corée du Sud et le Japon complique particulièrement les choses : en échange de 300 millions de dollars, cet accord considérait toutes les réclamations individuelles comme "réglées définitivement".
Malgré ces difficultés, des victoires importantes émergent. La résolution 121 de l'ONU en 2016 reconnaît officiellement les crimes commis et exige des réparations. Le gouvernement sud-coréen établit également un fonds de soutien pour les survivantes.
💡 À retenir : Les obstacles juridiques montrent comment les accords diplomatiques peuvent parfois entraver la justice pour les victimes de crimes contre l'humanité.