La crise de Cuba : 13 jours au bord de l'apocalypse
Imagine-toi en octobre 1962 : tes grands-parents vivent dans la terreur d'une guerre nucléaire qui pourrait éclater à tout moment. C'est exactement ce qui s'est passé pendant la crise de Cuba, l'un des épisodes les plus dramatiques de la Guerre froide.
Tout commence quand des avions espions américains découvrent des missiles soviétiques installés à Cuba, à seulement 160 kilomètres des côtes américaines. Pour les États-Unis, c'est inacceptable : avoir des armes nucléaires ennemies si près de leur territoire représente une menace directe.
Le 22 octobre 1962, le président John F. Kennedy annonce à la télévision l'existence de ces missiles et impose un blocus naval autour de Cuba. Les navires soviétiques tentent de forcer le passage deux jours plus tard, mais sont stoppés par les forces américaines. La tension monte d'un cran.
Le 27 octobre marque l'apogée de la crise : un avion espion américain est abattu au-dessus de Cuba. Kennedy envisage sérieusement une attaque aérienne, pendant que les Soviétiques préparent leurs armes nucléaires. Le monde retient son souffle, au bord du gouffre.
💡 À retenir : Cette crise montre comment un malentendu entre superpuissances peut mener l'humanité au bord de l'extinction nucléaire en quelques jours seulement.
Heureusement, la raison l'emporte. Le 28 octobre, Nikita Khrouchtchev accepte de retirer les missiles de Cuba en échange de deux promesses américaines : ne pas envahir l'île et retirer leurs propres missiles de Turquie. Cette résolution intelligente évite le pire et ouvre une nouvelle ère de dialogue entre les deux superpuissances, qui réalisent enfin les dangers mortels de la course aux armements.