La riposte occidentale face au terrorisme
Face à Al-Qaïda après le 11 septembre, Bush déclare une "guerre contre le terrorisme" qui mélange ancien et nouveau. D'un côté, on retrouve des éléments clausewitziens : déclaration de guerre officielle, coalitions d'États, armées régulières.
Mais la réalité du terrain force les Occidentaux à adopter des méthodes irrégulières. Opérations spéciales, recours à des sociétés militaires privées comme Blackwater, assassinats ciblés... Les démocraties utilisent finalement les mêmes techniques que leurs ennemis.
Contre Daesh, le paradoxe est encore plus frappant. L'organisation se revendique comme un État avec une armée de 20 000 hommes, ce qui rappelle la guerre classique. Mais ses méthodes restent asymétriques : cyber-attaques, attentats internationaux, utilisation des réseaux sociaux.
Le problème majeur ? Ces conflits n'ont pas de fin claire. Contrairement aux guerres traditionnelles qui se terminent par des traités, la lutte antiterroriste s'éternise. Pas de paix véritable, juste une surveillance permanente et des interventions ponctuelles.
💡 À retenir : La guerre moderne échappe aux catégories de Clausewitz car elle n'a ni début ni fin clairement définis, et mélange acteurs étatiques et non étatiques.