La reconnaissance et la mémoire des génocides de la Seconde Guerre mondiale demeurent des sujets essentiels de notre histoire contemporaine.
Le génocide des Tsiganes, longtemps resté dans l'ombre de la mémoire de la Shoah, représente l'une des plus grandes tragédies du XXe siècle. Les Tsiganes, peuple nomade présent en Europe depuis le Moyen Âge, ont été victimes d'une persécution systématique par le régime nazi, conduisant à l'extermination d'environ 500 000 personnes. La reconnaissance du génocide tsigane a été particulièrement tardive, ce qui souligne l'importance du travail de mémoire encore nécessaire aujourd'hui. Les lieux de mémoire du génocide des Juifs et des Tsiganes témoignent de cette histoire tragique, notamment à travers les camps d'extermination comme Auschwitz-Birkenau.
La Fondation pour la Mémoire de la Shoah et l'Institut international pour la mémoire de la Shoah jouent un rôle crucial dans la préservation et la transmission de cette mémoire. Le processus d'extermination des juifs et la mémoire de la Shoah en France depuis 1945 ont profondément marqué notre société, conduisant à l'émergence du concept de devoir de mémoire. Cette notion souligne l'importance de transmettre aux générations futures la connaissance de ces événements tragiques. L'Histoire et mémoire juive s'inscrit désormais dans un travail de reconnaissance et de commémoration essentiel, permettant de comprendre en quoi la Shoah a changé l'histoire de l'humanité. La préservation de ces mémoires, tant juive que tsigane, constitue un pilier fondamental pour la construction d'une société plus consciente et vigilante face aux dangers du racisme et de l'antisémitisme.