Des initiatives multiples mais une position internationale controversée
Contrairement aux clichés, les États-Unis ne sont pas inactifs sur l'environnement ! En 1970, création de l'Agence de protection de l'environnement et du Clean Air Act. La loi de 2005 vise à réduire la dépendance énergétique et encourager les énergies renouvelables.
Les initiatives locales sont impressionnantes : Obama investit 7 milliards dans les green tech, la Californie finance des stations hydrogène, et 172 villes respectent le protocole de Kyoto malgré le retrait fédéral. Le Massachusetts et l'État de Washington limitent leurs émissions de gaz à effet de serre.
Pourtant, au niveau international, c'est plus compliqué. Bush ouvre les parcs à l'exploitation minière, Trump annule les politiques climatiques d'Obama et réaffirme une position de "cavalier solitaire" au sommet climat de 2019.
Les ONG ne restent pas silencieuses : elles poursuivent régulièrement l'administration en justice, comme en 2019 quand Earthjustice défend les espèces menacées, y compris l'emblématique pygargue à tête blanche.
À retenir : Malgré les résistances fédérales, les États-Unis développent des partenariats technologiques avec l'Asie-Pacifique et les entreprises multinationales fixent leurs propres exigences environnementales.