Les guerres du Golfe : enjeux pétroliers et géostratégiques
La première guerre du Golfe (1990-1991) éclate quand l'Irak envahit le Koweït, riche en hydrocarbures. Saddam Hussein veut étendre son accès à la mer et contrôler plus de ressources pétrolières pour financer son régime affaibli économiquement.
Cette guerre interétatique classique voit une coalition internationale sous mandat ONU affronter l'Irak. Après des bombardements aériens massifs, la coalition remporte une victoire écrasante mais laisse paradoxalement Hussein au pouvoir, créant une instabilité durable.
La seconde guerre du Golfe (2003-2011) change complètement de nature : les États-Unis veulent cette fois renverser Saddam Hussein, accusé de détenir des armes de destruction massive et de financer le terrorisme. Mais l'ONU refuse d'intervenir, faute de preuves.
Cette intervention unilatérale américaine capture Hussein (jugé en 2006) mais plonge l'Irak dans le chaos total. Les attentats contre les forces d'occupation se multiplient, les Kurdes revendiquent l'indépendance et le terrorisme explose dans la région.
Analyse : Ces deux guerres montrent l'évolution de la stratégie américaine au Moyen-Orient, du multilatéralisme à l'unilatéralisme.