Mémoires de la Shoah : Entre Lieux et Transmission
La découverte des camps d'extermination en 1944-45 révèle l'ampleur du génocide juif et tsigane. Mais les nazis ont tenté d'effacer les preuves : Belzec, Sobibor et Treblinka ont été rasés.
Auschwitz, échappant à la destruction totale, devient le symbole universel de la Shoah. Transformé en musée, il accueille des témoins comme Ginette Kolinka qui accompagnent les lycéens pour transmettre la mémoire.
Les mémoriaux se multiplient : le Mémorial de la Shoah à Paris (1953), Yad Vashem en Israël, le Mémorial de Washington (1993). En Allemagne, les Stolpersteine (pavés mémoriels) personnalisent le souvenir : un pavé, un nom, une histoire.
Le génocide tsigane reste moins visible : reconnaissance tardive par l'Allemagne (1982), mémorial inauguré par Merkel en 2012. Cette différence de traitement interroge sur les hiérarchies mémorielles.
💡 Attention : La "touristification" de certains lieux de mémoire (selfies à Auschwitz) pose question sur la façon de transmettre l'Histoire aujourd'hui.