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thème La Connaissance

26/01/2023

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L'enjeu de la connaissance.
La connaissance processus actif qui vise à se faire une représentation du monde et à l'expliquer.
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L'enjeu de la connaissance. La connaissance processus actif qui vise à se faire une représentation du monde et à l'expliquer. Le produit de la connaissance est le savoir. INTRODUCTION TRANSMETTRE ET PARTAGER LA CONNAISSANCE LA NOTION DE « SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE» (PETER DRUCKER, 1969). -> la société de la connaissance: explication Peter Drucker: économiste et théoricien du management. Il observe les transformations dans les sociétés occidentales des années 60 et analysé les façons de produire. Il trouve un lien entre production et connaissance. La société de la connaissance : la société dans laquelle la connaissance est produite, diffusée et utilisée. La connaissance, c'est une matière première, une marchandise, une ressource au coeur de l'économie d'un état. La connaissance est un facteur décisif dans la production de richesse. Investissement en recherche et développement. Production de nouvelle connaissance. Nouveau besoin = nouveau marché Innovation Gain de production Avantages concurrentiels, profits -> la société de la connaissance : les limites Démocratisation du savoir mais certains sont exclus de ce savoir : Un inégale accès à l'éducation (raison géographique et/ou économique); Une vulgarisation du savoir, des limites dans l'utilisation de la connaissance avec les réseaux sociaux ; ◆ Une instabilité politique qui entraine la destruction d'infrastructure (écoles, universités...), le savoir est passé au second plan; ◆ Fracture numérique, inégalité dans l'accès à internet aux médias selon les générations dans l'utilisation, connexion internet inégale selon le lieu... La connaissance exploitée...

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à des fins mercantiles : dans le médicale (les entreprises pharmaceutique); •dans l'éducation, les écoles privées très chère hors contrat ; les cabinets de conseil aux expertises payantes; •compétitivité de la connaissance avec les fuites des cerveaux. DES SOCIÉTÉS SAVANTES À LA COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE. -> L'histoire des sciences au XVIIème siècle Avant propos: Antiquité -> lieu de savoir (bibliothèque d'Alexandrie Illème siècle) pour faciliter le développement des connaissances scientifiques + beaucoup de savants tel que Platon, Pythagore, Aristote... La connaissance va se diffuser de plusieurs façons : ◆ Lien entre savoir et religion (livres écrits dans les monastères, religieux qui diffusent le savoir par la parole...) dans le bus de contrôler la connaissance et d'évangéliser les sociétés. ◆ Des rois et des mécènes qui incite et finance des travaux comme avec Descarte avec la reine de Suède. La connaissance est au service du pouvoir, elle contribue au prestige. ◆ Fondation des Académies Royales (Académie royale des sciences par Colbert en 1666). La 17ème siècle est marqué par ce qu'on appelle la Révolution scientifique, ainsi donc l'apparition et le développement des sciences modernes qui a amené à une institutionnalisation des sciences et de la connaissance en générale. -> L'histoire des sciences au XIXème siècle ◆ Naissance et développement des universités (1810 à Berlin) ce qui permet de construire le savoir à travers de collaboration, de transmission de savoir, de recherches dans des matières telle que le droit, la médecine, la philosophie, la théologie... ◆ Création de disciplines spécialisées et autonomes (société chimique de France 1857) financée par l'Etat et des mécènes pour que les chercheurs se consacrent pleinement à leur science et ainsi se spécialiser afin que les recherches avance plus vite ; ce qu'on appelle les communautés scientifiques voit ainsi réellement le jour. ◆ Développement des états nations, la savoir est service du pouvoir, il montre le puissance avec le rayonnement dans le monde. Par exemple, dans un contexte de conflit international, le savoir permet la fabrication d'armes. -> L'histoire des sciences au XXème siècle ◆ Compétition - rivalité pour la victoire, la science s'intègre aux intérêts économiques de nombreux acteurs comme les états (durant GF, les Etats-Unis ne partagent plus leurs nouvelles découvertes) ou les FTN (le premier a innové est le premier sur la marché) : • dans le domaine militaire (GM-GF): armements nucléaires, armes chimiques... • dans le domaine médical : chirurgie réparatrice ; dans le domaine du transport : avions ; • développement de médias comme la radio. ◆ Coopération: Après la fin de 2ème GM et GF, les échanges scientifiques reprennent de plus belle et des institutions sont crées tel que le GIEC, I'ISS (1998), l'ESA. Malgré les tensions, les états vont collaborer car ils ont des intérêts communes. Le XXème siècle va connaitre une internationalisation et une uniformisation du processus scientifique (consensus pour uniformiser les méthodes, les savoirs doivent être validé par les pairs). Les communautés scientifiques font pleinement parti du paysage. -> L'histoire des sciences aujourd'hui ◆ Hyper-spécialisation des chercheurs dû au fort développement des collaborations et des financements ; ◆ Un financement d'états et d'entreprises qui posent la question de l'indépendance scientifique mais tout de même une possibilité de s'auton des financeurs et même une possibilité de faire pression sur ceux-ci comme par exemple avec le GIEC qui ai financer par de nombreux pays et qui est surveiller par des pairs scientifiques qui pèse aujourd'hui sur les relations internationales (COP). LES ACTEURS ET LES MODALITÉS DE LA CIRCULATION DE LA CONNAISSANCE. -> Comment se diffuse la connaissance ? Au Moyen-Age La diffusion de la connaissance se fait à l'oral, à l'écrit et par les images. A l'écrit, les livres sont écrits dans les monastères, très peu nombreux ils ne sont pas accessible à tous, ce qui est renforcer par la forte analphabétisation. A l'oral, elle est diffusé par les religieux ainsi que via des images (tympan de Concques). À l'époque moderne AU XVème siècle est inventé l'imprimerie, la connaissance est donc diffusée plus rapidement et pour moins chers. Cela marque l'apparition de revues scientifiques (Journal des savants) et de l'encyclopédie qui permet une diffusion plus large malgré qu'elle soit censurée par l'Eglise et le roi car cela montre une perte de contrôle. À l'époque contemporaine Aujourd'hui La connaissance se diffuse principalement par l'écrit dans les livres, les correspondances, les journaux, les caricatures, ainsi que via les salons/les cafés, des lieus de sociabilité. C'est le développement de la volonté de diffusion et de la prétention à l'universalité. La connaissance est vue comme un bien commun qui se doit être numériques ». accessible à tous. Aujourd'hui, nous connaissons une démocratisation de la connaissance avec le développement des TIC qui généralise l'accès à la connaissance tout en la vulgarisant ce qui la rend accessible au plus grand nombre. Internet brouille la frontière entre scientifiques et amateurs. L'UNESCO a introduit des «< droits aux L'enjeu de la connaissance. AXE 1: PRODUIRE ET DIFFUSER LES CONNAISSANCES Depuis le début de l'époque moderne, on assiste à une intensification de la production et de la diffusion de la connaissance. Leur maitrise est un enjeu pour les états et les sociétés. L'alphabétisation est la scolarisation revêtent ainsi une importance capitale (en particulier pour les femmes) afin de produire et de diffuser la connaissance. Les communautés de savants permettent aussi de participer à cette production et diffusion de la connaissance et nous permettent de comprendre les rapports entre science et politique. DIFFUSER LA CONNAISSANCE. -> L'élargissement du savoir (XVème - aujourd'hui) Voir introduction « des sociétés savantes aux communautés scientifiques »>. -> Les grandes étapes de l'alphabétisation des femmes du XVIème siècle à nos jours Une lente progression à l'époque moderne Une progression au XIXème siècle L'éducation des filles, un Mode pour diffuser enjeu l'éducation -dans leur rôle à l'éducation des enfants, pour surveiller l'instruction des enfants ; -dans leur rôle domestique << le gouvernement de la maison » (savoir entretenir le foyer); -dans leur rôle religieux, diffuser la doctrine aux enfants. L'éducation se fait via des percepteurs ou des membres de la famille pour les populations riches. Pour les populations pauvres, l'éducation se fait à l'école du village ou lors de congrégation religieuse. -lois scolaires : • 1800-USA = école financé par les impôts; • 1884-USA = école gratuite dans certains états comme la Pennsylvanie; 1850-France Lois Falloux, école de fille dans les communes de plus de 500 habitants; • Lois Ferry. Les freins/les limites Les inégalités sociales, géographiques, de genre ainsi que le poids des traditions familiales et religieuses. -la non mixité dans les écoles (cours spécifiques); -programmes scolaires différents ; -dépend du milieu sociale (richesse, métier, géographie...); -la théorie des genres : sphère public appartient aux hommes tandis que que la sphère publique aux femmes, le changement déclencherai un déséquilibre de la société. -> Un combat pour la scolarisation des filles aujourd'hui Constats L'accès à l'éducation est variable selon la géographie, en Afrique et en Asie, elle et beaucoup plus compliqué. L'alphabétisation également, elle peut-être de quasi 100% dans une région alors que dans d'autre de 70% (Afrique subsaharienne). Dans le monde, en générale, les filles ont un meilleur taux de réussite dans le supérieur, pourtant les garçons auront plus de poste de cadre, de CDI et surtout auront un meilleur salaire. Difficultés -le régime en place, les conflits, les écoles détruite ; -harcèlement sur le chemin de l'école ; -mariage précoce ; la pauvreté, les enfants travaillent au lieu d'aller à l'école; -un accès compliqué géographiquement ; le poids de la religion et des traditions familiales... Même dans les pays développés, persistance du plafond de verre. Depuis les années 50, la proportion des personnes analphabète a été divisé par 3. Mais sur les personnes analphabètes aujourd'hui 2/3 sont des femmes, principalement concentré en Afrique et en Asie. L'alphabétisation est pourtant un levier de développement, un levier économique contre la pauvreté, l'autonomisation, et l'accélération de la transition démographique. PRODUIRE DE LA CONNAISSANCE. -> une production de la connaissance mondialisée et collaborative La production de la connaissance s'accélère au XVIIème siècle avec la naissance de la « science moderne»: • Révolution scientifique : développement des collaborations et des expériences. C'est ainsi que naisse des connaissances scientifiques tel que la gravité de Newton, l'astronomie de Galilée, les mathématiques de Descartes ; • Institutionnalisation de la science : académies • Intensification de la diffusion avec la presse... Compétition, la science est un enjeu de puissance... : ...entre les pays d'Europe avant la seconde guerre mondiale, entre l'URSS et les USA pendant la guerre froide et aujourd'hui principalement entre les USA, l'Allemagne, le Japon, la Chine et la France. L'exemple des brevets : à celui qui dépose le plus de brevet, cela installe une hiérarchie + enjeu économique, le premier sur le marché + enjeu militaire, protection des recettes, limite la diffusion de certaines découvertes + négociation dans les transferts de technologies, qui aura le dessus?... ◆ Collaboration, intensification de la collaboration international scientifique : Ex: CERN Conseil Européen Recherche Nucléaire 1954, un des plus grand laboratoire scientifique au monde, où des scientifiques viennent de partout en Europe pour faire des recherches sur la physique fondamentale. -> La recherche atomique : un exemple de collaboration scientifique La radioactivité propriété de certains atomes a transformer A d'autres atomes en produisant des rayons radioactifs. C'est en 1896 que débute les recherches a propos de la radioactivité avec Becquerel. radioactivité B Becquerel s'appuit sur Rontgen, il montre ces résultats à la communauté scientifique puis les Curies vont s'inspirer de ses résultats. Expérience -> communication/échange/collaboration -> recherche pour le bien commun. Pierre et Marie Curie vont donc découvrir deux nouveaux éléments radioactifs : polonium et la radium à partir des recherches de Becquerel. Si ces progrès ont pu être possible car il va avoir partage et collaboration entre des pairs. Comme par exemple, lors des Conférences de Solvay qui permettaient le rendez-vous des plus grands savants du siècle. Leur fille va réussir a créer de la radioactivité artificiel. Quelles sont les plus grandes applications et les conséquences d'une telle découverte dans la première moitié du XXème siècle ? • La médecine : « la curie thérapie » pour soigner les cancers ainsi que la radiologie ; • Le militaire : bombes nucléaires avec projet Manhattan en 1942 dans la création de la bombe A entre l'USA, le Royaume-Unis, Canada. Une collaboration de plus 150 000 personnes autour d'un seul projet mais également des désaccords entre scientifiques et états sur le SECRET ; • L'énergie: 1951-premier réacteur naturel; • L'archéologie : carbone 14 permet de dater les découvertes ; • L'industrie : industrie du radium dans les cosmétiques. -> depuis la fin de Seconde Guerre mondiale : quelle collaboration internationale ? La guerre froide: un monde bipolaire et nucléarisé. L'URSS se donne les moyens d'être au niveau des USA les moyens financiers, les moyens humains (migration scientifique de l'Allemagne de l'est), les moyens industriels (les goulags), les moyens techniques (recrutement de millier de techniciens). -> 1949 = 1er bombe nucléaire soviétique L'URSS et les USA vont investir d'énorme moyen pour développer leur arsenal nucléaire. C'est I'EQUILIBRE DE LA TERREUR. Mais aussi dans pleins d'autres domaines guerre des étoiles, la course à la lune, services de renseignement, sport (JO), culture-softpower (exposition universelle, exposition des connaissances). Une collaboration internationale qui continu de se développer au XX-XXIème siècle. La collaboration se poursuit et s'intensifie : développement des productions scientifiques, internationalisation (projet Manhattan), uniformisation + validation par les pairs (congrès Solvay). Exemples de collaboration aujourd'hui : -'ISS -le CNRS -le GIEC, collaboration sur les problèmes globaux afin d'apporter une expertise aux états pour qu'ils prennent des décisions à l'international. Les collaborations sont nécessaire pour faire face aux enjeux du XXIème siècle. L'enjeu de la connaissance. AXE 2: LA CONNAISSANCE, ENJEU POLITIQUE ET GEO-POLITIQUE. DETENIR LA CONNAISSANCE À DES FINS ÉCONOMIQUES -> La connaissance : enjeu économique La connaissance est un moteur de la croissance économique. Voir introduction "la société de la connaissance". Elle est moteur de la croissance économique et donc les états investissent énormément, à partir du milieu du XXème siècle dans le développement de cette connaissance, l'économie de la connaissance : les investissements sont passés de 156,2 milliards en 1981 à 817,8 milliards en 2006. De plus l'effectif des chercheurs également fortement augmenté, un augmentation de plus de 200 000 entre 1985 et 2017. La connaissance est un facteur de développement. Les investissements en recherche et développement (R&D) représente une part importante du PIB (ex : 4,3% en Corée du sud). Ce sont particulièrement les pays riches, industrialisés et tertiairisés qui ont augmenter leur investissement après la seconde guerre mondiale, ainsi que leur politique de développement économique des universités (classement de Shanghai) donc en découlement leur politique éducative pour ainsi attirer les étudiants. La connaissance peut donc être le reflet d'inégalité. En effet, comme dit précédemment, l'économie de la connaissance requiert des investissements investissement humain (alphabétisation, universités), investissement en capital physique (infrastructures) et public (l'Etat). Problème : investissement humain, c'est à dire la scolarisation et l'alphabétisation est parfois très compliqué dans un pays pauvre ou en guerre + investissement public, tous les états ne sont pas en mesure de mettre en place des politiques éducatives + investissement capital, l'accès au NTIC requiert des infrastructures entretenus et évolutive et donc des moyens. C'est un cercle vicieux : pour se développer il faut investir dans l'économie de la connaissance mais certains pays n'en n'ont pas les moyens et donc s'appauvrissent La connaissance met en concurrence les états. Sa plus ou moins forte possession entraine une hiérarchie entre les états (pays développés > pays pauvres). Une concurrence sur la productivité de la connaissance qui sera un plus dans la mondialisation (voir « connaissance, un moteur de la croissance économique »). Les Etats-Unis ont toujours beaucoup investit mais ces dernières années les pays émergents (Chine et Inde) investissent de plus en plus car ils voient l'enjeu derrière. Les états poussent les chercheurs à des fins compétitives, ils cherchent pour un but par des "commandes" de l'état. La politique éducative, la placement dans le classement de Shanghai est représentatif de la hiérarchie de la connaissance. -> Circulation et formation des étudiants: un enjeu de puissance Les inégalités d'accès à l'éducation. Voir « un combat pour la scolarisation des filles aujourd'hui »>. La circulation étudiante, la mobilité étudiante a connue une grande accélération au XXIème siècle. En général, les universités dans le monde accueille de plus en plus d'étudiant. Des états développés et en développement encourage la mobilité, elle n'est pas considéré comme une fuite des cerveaux : ◆ Dans les pays en développement : la diaspora. Le lien économique permet des transferts financiers à la famille qui est resté au pays, ce qui permet le développement économique de ce même pays (développement pouvoir d'achat) + des transferts de connaissance, les étudiants avec diplômes qui reviennent dans le pays d'origine. Mais, parfois, la mobilité étudiante, au lieu de développer économiquement le pays, ne fait pas de profit car les étudiants partent étudiés mais ne reviennent jamais au pays (exemple: 1/4 des médecins nés en Afrique n'y exerce pas). + transfert technologique, les nouvelles connaissances apportés par les étudiants qui reviennent permet de faire monté en gamme les produits ce qui les rend plus compétitif sur le marché mondiale (particulièrement en Inde pour faire face au concurrent chinois). ◆ Dans les pays développés : ces pays développent des moyens afin de pousser à une plus forte mobilité. Exemple : Erasmus +, dont l'objectif est de faciliter les échanges entre professeurs et étudiants de différents pays, de développé des compétences transversales, linguistiques et culturels, en résumé les étudiants reviennent avec de nombreuses nouvelles connaissances, compétences. Le budget d'Uranus + est en constante augmentation depuis quelques années. Etude de cas: l'enjeu de la connaissance en Inde. Le système éducatif indiens empreint de paradoxes entre insuffisance et performance. LES ATOUTS : LES FAIBLESSES: Décalage entre l'offre et la demande (pas assez d'université + places coutent trop chers). Performance éducative mise en avant (affiches des meilleures élèves dans les rues). La compétition renforce l'élite ce qui permet à l'Inde d'être très performante (médecine, informatique -> prix Nobel). 2ème rang mondial de la mobilité étudiante (diaspora). Voir « la circulation étudiante, la mobilité étudiante >> Forte attractivité, 2ème rang mondial aux nombres d'étudiants dans le pays. 4% du PIB est investit dans l'éducation. Une pression trop forte : 2 500 élèves se suicident chaque année car l'échec scolaire est perçu comme un déshonneurs. Forte discrimination sur l'accès à l'éducation dû aux castes, les intouchables n'y ont pas accès, et au sexe (alphabétisation). Reconnaissance internationale faible, 1 université seulement sur les 500 meilleures dans le classement de Shanghai contre 139 pour les USA. Performant à l'université mais ne profite pas à l'économie du pays, les indiens sont majoritairement des sous-traitants. -> La maîtrise technologique : un levier de puissance économique. Les moyens légaux : • Transferts technologique : transfert intellectuel (méthode, concept)/ transfert matériel, l'adoption de nouvelle méthode de production et d'équipement -> faire montée en gamme un produit puis le commercialise en achetant des brevets ou la propriété intellectuelle (développement de la recherche sans augmenter le nombre de chercheur en achetant à l'étranger). • Les brevets : titre délivré par un état qui accorde la propriété intellectuelle d'une invention à celui qui la découverte. La Chine et les USA sont les plus grands émetteurs de brevet. • Les achats d'actions dans les entreprises: exemple : 2 constructeur chinois ont des actions chez Mercedes ce qui leur permet d'acquérir des connaissances sur le processus de fabrication, de commercialisation, du savoir-faire... • Accueillir les centres de productions sur le territoire Les moyens illégaux : • La copie : il existe des pays qui sont accusés de copier des technologies pharmaceutiques comme le Brésil qui est accusé de copie car il a reproduit des médicaments sans payer le coût en Recherche et Développement. La copie légale ou illégale ? La question est très controversé car la copie, dans le cas du Brésil, a permit de sauver des gens. • L'espionnage industriel: Edward Snowden qui a dénoncé l'espionnage de la NSA via air bus. Les états-unis voulaient récolter des informations sur d'autres pays. L'espionnage industriel se fait depuis des centaines d'années, au XVIIIème siècle déjà, un lieutenant français, Beaulieu, avait été envoyé dans la colonie des Indes Orientales pour espionner, pour copier le processus de production du textile. DETENIR LA CONNAISSANCE À DES FINS MILITAIRES -> Le renseignement : explication. ◆ Contexte militaire : Durant le XXème siècle, les guerres engendrent des progrès technologiques (voir « La recherche atomique: un exemple de collaboration scientifique »). La connaissance est utilisée afin de gagner. Les deux guerres mondiales sont des guerres totales mais aussi technologiques. Par exemple, les guerres ont permis de développer la pénicilline à des fins médicales ou encore la fabrication de la Bombe A et des missiles V2. Les innovations vont renforcer la puissance des états même après la guerre en temps de paix. Contexte politique : Renseignement processus d'obtention de connaissances concernant l'ennemi, obtenus par l'espionnage, et de défense de ses propres connaissances, par le contre-espionnage. → Divers moyens sont mis en œuvre pour connaître les projets et les secrets de l'ennemi de manière souvent illégal (intégration d'agent dans des administration étrangère + piratage via les satellite + photographie aérienne qui déclenche la crise de cuba par exemple...). Les pratiques de renseignement se structurent en véritables administrations : • Secret Intelligence Service britannique (1909) en Grande Bretagne ; • quinzaine d'agences de renseignement (CIA. 1947) aux Etats-Unis ; • le KGB (1954) en URSS... Les Etats possèdent des services de renseignement intérieurs et extérieurs comme la DGSI (services intérieurs) et DGSE (services extérieurs) en France. Différents moyens sont utilisés afin de protéger les connaissances comme par exemple le codage (machine Enigma utilisée par les Allemands durant la 2ème guerre mondiale) ou le contre- espionnage. Aujourd'hui, les Etats cherchent les meilleures technologies de chiffrement pour protéger leurs secrets. -> Les services secrets soviétiques et américains durant la guerre froide Voir feuille/tableau « le renseignement au service des états »>.