La défaite française et l'armistice de 1940
Tu te demandes comment la France a pu s'effondrer si vite ? En mai 1940, l'offensive allemande sur les Pays-Bas et la Belgique prend totalement de court l'armée française. Après des mois de "drôle de guerre" derrière la ligne Maginot, c'est la débâcle : les troupes françaises sont encerclées à Dunkerque et Paris tombe en juin.
Le 17 juin 1940, Pétain annonce dans son discours qu'il faut "cesser le combat". L'armistice est signé le 22 juin à Rethondes, dans le même wagon que celui de 1918 - un symbole d'humiliation voulu par Hitler.
Les conséquences sont lourdes : l'Alsace-Lorraine et le Nord sont annexés, 1,8 million de soldats français partent en captivité en Allemagne. Le pays est divisé en deux zones, et le régime de Vichy s'installe avec sa "Révolution nationale" et son slogan "Travail, Famille, Patrie".
💡 Astuce révision : Retiens bien les dates clés - 17 juin (discours Pétain) et 22 juin 1940 (armistice) - elles tombent souvent aux examens !
Face à cette défaite, Charles de Gaulle lance son célèbre appel du 18 juin depuis Londres, créant les Forces Françaises Libres (FFL). C'est le début de la résistance française à l'occupant.
Le régime de Vichy instaure rapidement une dictature : suppression des syndicats et des médias, création de la milice de Joseph Darnand, et mise en place des chantiers de jeunesse. La collaboration avec l'Allemagne nazie prend plusieurs formes : économique, politique, et même participation à la persécution des Juifs.
La résistance intérieure s'organise progressivement avec le CNR (Conseil National de la Résistance) de Jean Moulin, et les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur). Mais attention, la résistance reste minoritaire au début - c'est surtout après 1943 que le vent tourne vraiment.