L'isonomie et les conflits grecs
L'isonomie (égalité entre tous les citoyens) était garantie par plusieurs dispositifs ingénieux. La clepsydre (horloge à eau) égalisait le temps de parole à l'Ecclésia, tandis que l'ostracisme permettait d'exiler pendant dix ans un individu jugé dangereux pour la démocratie. Périclès a renforcé ce système en instaurant le misthos, une compensation financière permettant aux plus pauvres de participer à la vie politique.
Les cités grecques ont connu deux grands types de conflits : ceux contre des ennemis extérieurs et ceux entre Grecs eux-mêmes. Les guerres médiques 490−479av.J.−C. ont opposé les cités grecques alliées aux Perses, avec des batailles décisives comme Marathon 490av.J.−C. et Salamine 480av.J.−C.. Plus tard, la guerre du Péloponnèse 431−404av.J.−C. a opposé Athènes à Sparte.
Après les guerres médiques, Athènes a créé la Ligue de Délos, une coalition de 150 cités grecques, devenant ainsi une véritable thalassocratie (puissance maritime). La cité imposait son influence en exigeant un serment d'allégeance et des contributions financières de ses alliés, tout en diffusant sa monnaie et son système de poids et mesures.
Attention ! Cette hégémonie athénienne a fini par être contestée par la Ligue du Péloponnèse, conduisant à la défaite d'Athènes puis à sa chute définitive face aux Macédoniens en 322 av. J.-C.