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Bipolarisation et émergence du tiers-monde

23/12/2021

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CHAPITRE VI: UNE NOUVELLE DONNE GEOPOLITIQUE : BIPOLARISATION ET
EMERGENCE DU TIERS-MONDE.
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CHAPITRE VI: UNE NOUVELLE DONNE GEOPOLITIQUE : BIPOLARISATION ET EMERGENCE DU TIERS-MONDE. Le monde bascule vite dans une nouvelle forme de conflit. L'oxymore « guerre froide » désigne la longue période de confrontation de 1945-1991 entre les deux principales puissances mondiales, mais cette logique bipolaire est remise en cause dès la fin des années 1950 avec l'émergence progressive de nouveaux acteurs dans les relations internationales en particulier les anciennes colonies devenue indépendantes. PB : comment la géopolitique internationale est-elle bouleversée par le conflit entre les Etats-Unis et de l'URSS et par la fin des grandes empires coloniaux entre 1947-1975. I. A. Un conflit idéologique, un conflit de puissances Dès 1946, Churchill emploi l'expression « rideau de fer » pour dénoncer l'installation du régime communiste en Europe de l'Est sous la pression soviétique. L'URSS ne respecte pas les accords de Yalta (février 1945) qui prévoyait l'organisation d'élections libres dans les pays libérée de l'occupation nazi. Elle y impose des gouvernements communistes, ce sont des « démocraties populaires ». 1. Les Etats-Unis et le modèle économique libéral L LA GUERRE FROIDE DE 1947-1975 (MAIS FIN EN 1991) D'après Truman, qu'est-ce qui oppose les EU et l'URSS ? modes de vie opposés. L' P politique. Qu Tun PINTAR une www, in vente at and wi Quel est le but de l'aide apportée par les Etats-Unis ? Soutenir économiquement et financièrement. En juin 1947,...

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G. Marshall secrétaire d'Etat américain propose une aide aux pays européens qui le souhaitent. Dans le cadre du Plan Marshall, l'Europe reçoit une aide économique massive. Le Royaume-Uni et la France en sont les principaux bénéficiaires. 16 Etats européens acceptent cette aide, soit 35 milliards de dollars composés de 11,5 milliards d'aide militaire, de 17 milliards de dons, le reste étant composé de prêts à long terme pour accélérer la reconstruction. Les principaux objectifs sont : -reconstruire l'Europe et jeter les bases d'une croissance économique durable. - mettre en œuvre la politique de contaminent/ endiguement : s'agir de contenir l'influence soviétique croissante - permettre aux Etats-Unis d'écouler leur production industrielle. L'URSS refuse cette aide et impose ce refus aux pays qu'elle occupe. La rupture entre les deux pays est consommée. → la doctrine Truman (discours prononcé en mars 1947) diapo 3 a) D'après Truman, qu'est-ce qui oppose les EU et l'URSS (système politique, liberté de parole et libertés individuelles)? Truman oppose les Etats-Unis, avec un système démocratique et des libertés individuelles et collectives préservées à l'URSS qu'il considère comme une dictature << la volonté d'une minorité imposée à la majorité » et où les libertés fondamentales ne sont pas garanties. Citer le texte pour justifier. Ne pas oublier que c'est Truman qui parle. b) Quel est le but de l'aide des Etats-Unis ? -Soutenir les peuples libres : le président demande des crédits au Congrès pour aider la Grèce et la Turquie. En Grèce, les EU prennent le relais des Britanniques dans la lutte contre la guérilla communiste et la Turquie est désormais considérée comme un rempart pour protéger Proche-Orient et ses gisements pétroliers des appétits soviétiques. La doctrine Truman définit la nouvelle politique américaine d'endiguement (containment) = s'opposer désormais à toute avancée du communisme dans le monde. - Favoriser le retour du monde à une santé économique normale (idée que la pauvreté favorise la diffusion du communisme). Au même moment, l'Europe est dans une situation économique inquiétante. - écouler leur propre production intérieure. Les EU ont besoin de clients solvables (en mesure d'acheter leurs produits et de les payer) 2. L'URSS et le modèle communiste soviétique → la doctrine Jdanov 25 septembre 1947 (c'est la réponse à la doctrine Truman) diapo 4 a) Qui est Jdanov? Théoricien et homme politique soviétique, il joue un rôle politique de plus en plus important à partir des procès de Moscou dans les années 1930. Il contribue à la création du Kominform en 1947 (bureau d'information des partis communistes = organe de coordination des partis communistes dans le monde). Il est le responsable de l'idéologie soviétique. b) Comment Jdanov présente-t-il la position américaine ? Pour Jdanov, les Etats-Unis sont à la tête du « camp impérialiste et anti-démocratique >>. Définition de l'impérialisme politique d'expansion d'un Etat qui cherche à dominer politiquement, économiquement et intellectuellement un peuple et son territoire. Ce terme est utilisé à l'époque de la guerre froide par les communistes pour dénoncer la politique américaine (les Etats-Unis n'ont pas de colonies, mais diffusent leur modèle économique capitaliste et libéral dans le monde) et à l'époque coloniale de la part des mouvements indépendantistes qui dénoncent le comportement des empires coloniaux. c) Que doivent faire les communistes ? D'après A. Jdanov, l'URSS doit prendre la tête du camp socialiste « anti-impérialiste et démocratique » (ligne 4-5): « L'URSS et les pays de la nouvelle démocratie en sont le fondement ». << Une tâche particulière incombe au parti communiste frère de France, d'Angleterre, d'Italie et des autres pays. Ils doivent prendre en main le drapeau de la défense nationale et de la souveraineté de leur propre pays »> = Pour A. Jdanov, les communistes des pays occidentaux doivent lutter pour résister à l'impérialisme américain et permettre à leur pays de basculer dans le camp communiste. Pour cela, il est nécessaire que les partis communistes s'unissent sous la tutelle du parti communiste soviétique (à travers le Kominform) Bilan : L'URSS et les pays de l'Est refusent le plan Marshall qui n'est pour eux qu'un moyen d'étendre l'influence américaine. En 1947, la rupture est consommée, la guerre froide commence. Deux zones d'influence économiques, politiques, idéologiques se figent jusqu'en 1989 (voir cartes des deux blocs: diapos 5 et 6) États-Unis et URSS: des modèles opposés Modèle politique États-Unis Démocratie libérale : > Elections libres et pluralisme > Respect des libertés individuelles (opinion, expression, religion...) > Liberté de la presse Économie de marché : > Libéralisme économique Modèle > Propriété privée des moyens économique de production >Rôle de l'État minimal et large place laissée à l'initiative privée URSS 111 Modèle économique Démocratie populaire : > Parti unique (Parti communiste) Modèle politique > Non-respect des libertés individuelles > Propagande d'État Communisme : > Collectivisation des moyens de production > Planification de l'économie par l'État (dirigisme économique). 3. Un monde divisé en blocs (voir diapos 5 et 6 pour les cartes) a) Bloc occidental autour des E.U : Sur le plan économique, 16 pays européens acceptent le Plan Marshall et forment l'OECE (Organisation européenne de coopération économique) pour redistribuer l'aide américaine. - Sur le plan militaire : E.U, Canada et 9 pays européens forment le pacte atlantique OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique Nord) en 1949. Véritable << pactomanie » organisée par les Etats-Unis : OTAN/ OTASE (Organisation du traité de l'Asie du Sud-Est = pacte militaire) / pacte de Bagdad (alliance militaire défensive concernant au Proche-Orient/ OECE. S'inscrit dans le contexte de la politique de containment. b) Bloc communiste: Il regroupe l'URSS+ les « démocraties populaires », satellites de l'URSS, c'est-à-dire les pays européens devenus communistes (Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Pologne, Tchécoslovaquie, Albanie, République démocratique allemande RDA) Le bloc soviétique s'organise autour d'une entente économique en 1949 (Comecon en anglais ou CAEM Conseil d'aide économique mutuelle= réponse soviétique au plan Marshall), politique avec le Kominform (structure qui contrôle tous les partis communistes dans le monde) et d'une alliance militaire (Pacte de Varsovie, 1955). Ces deux organisations sont étroitement contrôlées par Moscou. L'URSS trouve aussi des relais dans le tiers monde : Corée du Nord dès 1948, Chine après la victoire de Mao en 1949, Nord-Vietnam à partir de son indépendance en 1954, Cuba après la révolution de 1959. La guerre froide instaure alors un ordre bipolaire fondé sur « l'équilibre de la terreur » et la dissuasion nucléaire. C'est la course à celui qui possède le plus d'armements (I'URSS a la bombe atomique depuis 1949). La guerre froide reste «< froide » car, de peur d'un conflit nucléaire, chacun des deux grands évite une confrontation directe. Raymond Aron évoque une « paix impossible, guerre improbable ». B. Des exemples de crise de la Guerre froide 1. La 1ère crise de Berlin 1948-1949 1- Quelle est la situation de Berlin en 1945 (= rappel)? (doc 1) Depuis sa libération au printemps 1945, les Alliés occupent la ville. Ils partagent la ville en 4 secteurs : français, britannique, américain et soviétique. 2- Quels sont les objectifs de l'URSS ? (docs 2 et 3) ? En 1948, l'objectif des Soviétiques est le blocus de la ville de Berlin (coupure des lignes de communication) en réaction à l'unification des zones occupées par les occidentaux. D'après K. Adenauer, leur but est de « forcer les Occidentaux à se retirer de la ville ». (à partir de fin mars 1948) 3- Quelles sont les causes du blocus selon Truman ? (doc 4) Selon Truman, le blocus est la « contre-attaque du communisme international >> suite à la réussite du plan Marshall et aux échecs des communistes « en Italie, en France et en Finlande. >> Par ailleurs, Berlin est présentée comme « un symbole pour les Allemands », « un point sensible de l'Europe » où la position des Occidentaux est qualifiée de << précaire ». 4- Comment justifie-t-il la réponse américaine ? (doc 4) Truman justifie ainsi la nécessité d'une réponse de la part des Etats-Unis « Si nous ne parvenions pas à y maintenir notre position, le communisme s'en trouverait renforcé dans l'opinion publique allemande ». (doc 4) 5- Quelle est la réponse des Alliés occidentaux au blocus ? Quels en sont les risques ? et les effets ? (docs 4,5 et 6) Pour assurer le ravitaillement des secteurs occidentaux de Berlin, les Américains et leurs alliés établissent un pont aérien à partir du 25 juin 1948, malgré le risque d'un conflit armé relevé par H. Truman dans ses Mémoires (doc 4). Le blocus est finalement levé en mai 1949 par les Soviétiques, ce qui est considéré comme une victoire pour le camp occidental. A regarder dans les archives de l'INA: https://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/le-blocus-de-berlin-pr emiere-crise-majeure-de-la-guerre-froide (1'09) Bilan : Il s'agit d'une période de tension extrême, chacun des deux camps veut démontrer sa puissance. Pour les Américains, il était fondamental de limiter l'expansion du communisme. Les Berlinois de l'Ouest sont alors vus comme des victimes de la menace soviétique. Le blocus soviétique accélère la constitution d'un gouvernement autonome en Allemagne de l'Ouest. En mai 1949, une constitution nouvelle est rédigée. La République Fédérale d'Allemagne (RFA) est créée. Berlin étant assiégée, la nouvelle capitale est placée dans une petite ville thermale, Bonn. Konrad Adenauer, ancien maire de Cologne, emprisonné par les nazis, est désigné chancelier. Face à la détermination des Occidentaux, Staline fait lever le blocus le 12 mai 1949 et pousse dans la zone soviétique à la création d'un régime communiste : la République Démocratique Allemande (RDA) dirigée par Walter Ulbricht, chef du parti communiste allemand. Berlin-Est est sa capitale. En 1949, le pays est officiellement divisé en 2 Etats qui deviennent le symbole de la guerre froide. 2. 25 février 1948 : le « coup de Prague » (diapos 7 à 9) Le « coup de Prague » correspond à la manière dont le Parti communiste tchécoslovaque prend le pouvoir en février 1948 dans ce pays, qui apparaissait encore échapper à la logique bipolaire. La Tchécoslovaquie est le dernier pays d'Europe centrale à basculer dans le camp soviétique. La Tchécoslovaquie des années 1945-1948 se distingue des pays voisins par une atmosphère de liberté retrouvée. C'était le seul pays de la région véritablement démocratique dans l'entre-deux-guerres. Libéré par l'Armée rouge, le pays n'est cependant pas occupé ensuite. La presse y est libre et les élections se tiennent sans contraintes ni fraudes. La coalition au pouvoir comprend surtout des partis de gauche mais aussi des partis conservateurs, c'est le Front National. Le Parti communiste joue le jeu démocratique. Il remporte les élections législatives de mai 1946 avec 38% des voix. Avec 1,5 millions de membres en 1948, c'est un parti de masse. Cependant les tensions politiques montent peu à peu. Les questions économiques enveniment les relations entre les membres du Front National. En 1947, le gouvernement tchécoslovaque accepte à l'unanimité l'octroi d'une aide américaine, dans le cadre du plan Marshall. Mais Staline indique aux ministres communistes que I'URSS verrait cette participation tchécoslovaque au Plan Marshall d'un mauvais œil et le pays se retire. Le ministre communiste de l'Intérieur place de jeunes militants à tous les rouages de la police. En février 1948, par décret et sans l'accord du gouvernement, il remplace d'un coup huit commissaires de police de la région de Prague. Cela provoque un conflit au sein du gouvernement avec les ministres non-communistes. Le 19 février, le parti communiste appelle ses militants à se mobiliser. Le lendemain, les ministres modérés du gouvernement démissionnent afin que le président Benes nomme un gouvernement intérimaire en attendant des élections anticipées. Le dimanche 22 février, plusieurs régiments de police marchent sur Prague, sur ordre du ministre de l'Intérieur, et effectuent de premières arrestations. Le mercredi 25 février, le président de la République se laisse convaincre d'appeler le communiste Gottwald lui-même à former un nouveau gouvernement. La légalité est sauve. Dans les faits, il s'agit d'un coup d'État. Le 30 mai suivant, des élections sur liste unique donnent près de 90% de suffrages aux communistes. Le 14 juin, Gottwald est porté à la présidence de la République. Un régime communiste, stalinien, s'installe. Outre la poursuite des nationalisations et expropriations, le parti communiste détient le monopole du pouvoir. La Tchécoslovaquie rejoint le bloc soviétique avec les autres démocraties populaires. Une répression violente s'abat sur la société et les anciennes élites politiques. À l'Ouest, le coup de Prague provoque la stupeur, car la Tchécoslovaquie avait l'image d'un pays proche de l'Europe occidentale. En Allemagne, les zones d'occupation alliées évoluent chacune de leur côté et Staline tente, mais en vain, d'asphyxier Berlin-Ouest par un blocus terrestre. Le 4 avril 1949 est signé le traité de fondation de l' OTAN, alliance militaire autour des Etats-Unis Voir les Archives de l'INA: https://www.ina.fr/video/AFE85001914/fevrier-1948-le-coup-de-prague-video.html 3. 1962 la crise des missiles de Cuba En 1962, encore à Cuba, on assiste à la crise la plus grave de la guerre froide : la crise des missiles. Pendant deux semaines, du 16 au 28 octobre 1962, le monde vit une période de danger extrême. Le risque de guerre atomique est même évoqué. Depuis le 1er janvier 1959, Fidel Castro a formé un gouvernement provisoire. Il lance une réforme agraire (confiscation de terres) et exproprie les firmes étrangères. Sont notamment touchées les firmes américaines qui possédaient de grandes exploitations de cannes à sucre. Les relations diplomatiques avec les Etats-Unis sont rompues en 1961. Le 17 avril 1961, un commando d'exilés cubains soutenu et entrainé par la CIA tente un débarquement dans la baie des Cochons, ce qui se solde par un échec. Mais le gouvernement américain n'abandonne pas l'idée de renverser le régime castriste. Castro fait évoluer son pays vers le socialisme et noue d'étroites relations avec I'URSS, qui lui achète sa production de sucre. Les forces de Castro sont formées par des conseillers soviétiques. Khrouchtchev décide d'installer en secret à Cuba des rampes de lancement de fusées mais, le 14 octobre 1962, un avion de surveillance américain découvre les installations. C'est la première crise authentique de l'ère nucléaire qui marque un tournant dans les relations entre les 2 Grands. Etude de documents: Répondre aux questions à l'aide des documents du diaporama (diapos 10 à 15) La crise de Cuba : un affrontement qui conduisit le monde au bord du gouffre nucléaire: 14 oct au 27 oct 1962: 1)Quelles sont les raisons évoquées par Khrouchtchev pour justifier la présence des fusées soviétiques à Cuba ? (doc 1) 2) Quelle est la réaction de Kennedy ? (docs 2 et 3) 3) Quelles sont les propositions de Khrouchtchev pour sortir de la crise (doc 4 et 5) ? 4)Le dénouement de la crise se fait-il en faveur des Etats-Unis ou de l'URSS ? (docs 5 et 6) La crise s'est finalement réglée en fonction du rapport de forces sur place. Les Etats-Unis détiennent la supériorité navale en mer des Caraïbes et font peser la menace crédible d'une invasion. Les Soviétiques ont une capacité thermonucléaire inférieure. L'échec n'est que partiel pour les Soviétiques qui ont obtenu l'engagement que les Américains n'envahiraient pas Cuba. Le régime de Castro devient une tête de pont pour l'influence communiste en Amérique latine. Cette crise est la plus grave de la Guerre froide. Des leçons sont tirées par les deux Grands pour éviter toute confrontation directe : un tél (surnommé « le téléphone rouge ») est ainsi installé entre Moscou et Washington pour permettre une communication rapide en cas de crise grave. La crise de Cuba fait aussi prendre conscience aux Etats-Unis et à l'URSS des dangers de la multiplication des armes nucléaires, sans pour autant renoncer pour eux-mêmes à la course aux armements stratégiques. Dans les années 1960 et 1970, plusieurs traités sont signés visant à limiter les essais nucléaires et la prolifération nucléaire. La fin de la crise de Cuba marque ainsi l'entrée dans la période de << Détente >>. II) La décolonisation et l'émergence du tiers-monde Carte : les empires coloniaux en 1945 Équateur Océan Pacifique 2 000 km Échelle à l'équateur Canada la Belgique les Pays-Bas Guyana Royaume-Uni Océan Atlantique Territoires contrôlés en 1945 par : le Royaume-Uni la France Guadeloupe Martinique Suriname Guyane Açores Espagne Portugal Maroc Rio de Oro Algérie Libye France le Portugal l'Espagne l'Italie Pays-Bas Belgique Italie Tunisie AOF Nigeria AEF Soudan Congo Kenya belge Tanganyika Angola Mozambique Union Sud-Africaine Indes britanniques Madagascar 00 Océan Indien Indochine 4 Malaisie Indes néerlandaises Australie W Dominions du Royaume-Uni Océan Pacifique A Nouvelle- Calédonie Nouvelle- Zélande Mouvements de contestation anticolon A. Les facteurs de la décolonisation après la Seconde guerre mondiale Dès la fin du XIXe siècle, âge d'or de la colonisation, des voix s'élèvent pour la critiquer. Dans les colonies, des résistances de populations locales se développent, réprimées par les Européens. En 1931, des artistes surréalistes distribuent des tracts pour critiquer l'exposition coloniale à Vincennes, vitrine de la propagande colonialiste française. Le parti communiste dénonce l'exploitation des peuples colonisés et l'impérialisme des Européens. Localement, des mouvements nationalistes critiquent la domination européenne. Vidéo : https://www.dailymotion.com/video/x7swov4?syndication=273844 (16 min 25) Relevez dans la vidéo différents exemples pour illustrer les trois facteurs principaux qui favorisent l'émergence des mouvements indépendantistes à la fin de la Seconde guerre mondiale Idée générale (facteurs principaux de la décolonisation) L'impact de la Seconde guerre mondiale Un nouvel ordre international favorable à la décolonisation L'essor du nationalisme colonial jer (1973) La décolonisation dans le monde Belgrade (1961) Exemples précis - En Inde, colonie britannique, Gandhi lance en 1942 le mot d'ordre « Quit India » à l'adresse des Britanniques. Il est de nouveau incarcéré et ne sera libéré qu'en 1944. Son mot d'ordre donne le signal de la désobéissance civile (manifestations, boycotts, grèves) - En Indochine, colonie française, Ho Chi Minh proclame l'indépendance du Vietnam en 1945. - En Indonésie, colonie néerlandaise, les indépendantistes menés par Soekarno proclament l'indépendance de leur pays après la capitulation du Japon. - A Sétif (Algérie, colonie française), des manifestations indépendantistes le 8 mai 1945 sont réprimées par la police. En réaction, plusieurs dizaines d'Européens sont massacrés. La répression de l'armée contre les populations locales est d'une grande violence. II. B. Formes et étapes de la décolonisation En trente ans, par la négociation ou par la guerre, naissent et s'affirment en Asie et en Afrique, de nouveaux Etats. Ils vont chercher à peser dans les relations internationales, par le mouvement des non-alignés. Seconde Guerre mondiale Affaiblissement de l'Europe 1943 Manifeste 1941 Charte du peuple algérien T'Atlantique de Ferhat Abbas de 1942 résolution Quit India Les étapes de la décolonisation 1955 Conférence de Bandung INDEPENDANCE DE L'ASIE • 1949 Indépendance de rindonésie 1947 Indépendance de l'Inde et du Pakistan 1954 Indépendance du Vietnaml 1945 proclamation de l'indépendance du Vietnam et t de l'Indonésie 1956 Indépendance du Maroc et de la Tunisie INDEPENDANCE DE L'AFRIQUE Emergence du Tiers Monde • 1961 Première conférence des pays non-alignés à Belgrade 1957 Indépendance du Ghana 1962 Indépendance de l'Algérie 1960 Indépendance des colonies françaises d'Afrique noire 1973 sommet des non-alignés à Alger 1975 Indépendance des colonies portuga 1. La décolonisation commence en Asie La première vague de décolonisation touche l'Asie entre 1945 et le milieu des années 1950. Les Britanniques mènent aux Indes une politique d'association et négocient l'indépendance en août 1947 avec le Parti du Congrès. En 1949, en Indonésie, les Néerlandais renoncent, faute de moyens financiers, à se maintenir face au leader indépendantiste Soekarno. Ho Chi Minh déclare l'indépendance du Vietnam dès 1945: la guerre d'Indochine entre la France et le Vietminh dure jusqu'en 1954. a) La décolonisation des Indes britanniques Les Indes étaient considérées comme le « joyau » de l'empire britannique à cause des richesses produites comme le thé ou le coton et des 350 millions de personnes qui y vivent. Pour alléger le coût de l'administration, les Britanniques se sont appuyés très tôt sur les autorités locales. Le Parti national du Congrès est le principal parti d'opposition à la colonisation. Créé par des notables indiens à la fin du XIXe siècle, il revendique l'autonomie interne de l'Inde au début du XXe siècle mais se heurte à l'intransigeance du colonisateur. Au même moment, une ligue musulmane se constitue pour revendiquer les droits de cette importante minorité. Gandhi s'appuie sur la non-violence pour affirmer la volonté d'indépendance. Son action lui vaut une immense popularité. Des campagnes de désobéissance civile sont organisées en 1920 et en 1932-1934. En 1930, pour protester contre l'impôt britannique sur le sel, Gandhi commence une marche de près de 400 km. Il est rejoint par des milliers d'Indiens. Pendant la Seconde guerre mondiale, le parti du Congrès adopte la résolution << Quit India » dans laquelle il revendique l'indépendance de l'Inde. Les Britanniques adoptent alors un processus d'émancipation qui leur permettrait de préserver leurs intérêts. Le premier ministre anglais Clement Attlee envoie une mission afin de négocier l'indépendance. Le Royaume-Uni est représenté par Lord Mountbatten, nommé vice-roi des Indes. Les Indes britanniques sont divisées entre hindous et musulmans. Le parti du Congrès est majoritairement composé d'hindous et dirigé par Gandhi et Nehru. Il veut la formation d'un seul Etat englobant tous les peuples de l'Inde. La ligue musulmane avec Ali Jinnah réclame un Etat musulman distinct. Les heurts se multiplient entre les deux communautés. Devant la menace d'une guerre civile, la partition des Indes est décidée. Deux Etats naissent en 1947: l'Union indienne et le Pakistan, lui-même scindé en deux territoires distants de 1700km (Pakistan occidental et Pakistan oriental -futur Bangladesh). Les conséquences de cette partition sont dramatiques : des transferts massifs de populations accompagnent la délimitation des nouvelles frontières (10 à 15 millions de personnes déplacées causant la mort de 300 000 à 500 000 personnes) La coexistence de ces deux Etats crée de nombreuses tensions. Le Cachemire, à majorité musulmane, mais rattaché à l'Inde est contesté par le Pakistan. Un premier conflit indo-pakistanais éclate. Il s'achève en 1949 avec une intervention de l'ONU. Mais les tensions persistent et une deuxième guerre indo-pakistanaise éclate en 1965. En 1971, l'Inde encourage soulèvement des Bengalis au Pakistan oriental, ce qui débouche sur la création du Bangladesh. Après la Seconde guerre mondiale, deux autres territoires britanniques accèdent à l'indépendance : l'île de Ceylan et la Birmanie. Les nouveaux Etats font partie du Commonwealth. Vidéo 1: Sur décolonisation de l'Inde : https://www.youtube.com/watch?v=jvXthXLW204 (9 min mais regarder les 5 premières minutes) Vidéo 2: Sur Gandhi : https://www.youtube.com/watch?v=zTmg8qs5B w (3 min 41) b) la guerre d'Indochine C'est dès les années 1920 que le parti national vietnamien inscrit à son programme l'élimination de la présence française en Indochine. En 1930, Ho Chi Minh crée le parti communiste indochinois, et accélère le processus de contestation. A Hanoï, le 2 septembre 1945, est proclamée la République démocratique du Vietnam. Un gouvernement provisoire du Vietminh soutenu par les Américains s'installe sous la présidence d'Hô Chi Minh. C'est un mouvement de libération nationale qui associe toutes les tendances politiques. Mais les Anglais occupent le sud du pays et les Chinois le Nord. Fin septembre 1946, la France réoccupe le Vietnam et signe deux accords avec le Cambodge et le Laos. Contraint de traiter avec la France, Hô Chi Minh signe le 6 mars 1946 un accord aux termes duquel le Vietnam devient un Etat libre, membre de la Fédération indochinoise et de l'Union française. Mais le 18 mars, l'armée française entre dans Hanoï. Des affrontements ont lieu. La guerre d'Indochine commence, opposant Français et partisans du Vietminh. Les Français tiennent les villes et la plupart des régions vitales du pays. Le Vietminh mène une guérilla et contrôle des régions difficiles d'accès. A partir de 1950, le conflit s'internationalise. La victoire du communisme en Chine en 1949 permet à Hô Chi Minh de recevoir une aide importante et pour les troupes de trouver refuge en territoire chinois. Sans renoncer à la guérilla, le Vietminh passe progressivement à une guerre plus classique, engageant de grandes unités qui mènent de vastes offensives. Malgré l'aide des Américains, pour qui cette guerre n'est plus une guerre de décolonisation mais d'endiguement du communisme (contexte de la guerre de Corée), les Français subissent de lourdes défaites. L'armée française occupe la cuvette de Dien Bien Phu pour tenter d'obliger le Vietminh à concentrer ses troupes. Mais le piège se referme sur les Français. Les accords de Genève (juillet 1954) mettent fin au conflit qui aura causé le mort de plus de 20 000 Français, environ 500 000 membres du Vietminh et entre 800 0000 et 2 millions de morts civils. Le Vietnam est partagé en 2 Etats: au Nord du 17€ parallèle, la République démocratique du Vietnam, et au Sud un gouvernement pro-américain. Le Laos et le Cambodge deviennent indépendants. Mais, entre les deux Vietnam, au Laos et au Cambodge commence une lutte d'influence entre communistes et nationalistes pro-américains. Vidéo n°3 : regarder les 5 premières minutes https://www.lumni.fr/video/decolonisations-la-france-en-guerre II. B. Formes et étapes de la décolonisation 2. L'émancipation de la majeure partie de l'Afrique est négociée La deuxième vague de décolonisation touche l'Afrique dans les années 1950. Les Britanniques se retirent entre 1957 et 1966, le plus souvent pacifiquement, comme pour le Ghana (1957) du leader N'Krumah, qui s'inspire des méthodes de Gandhi aux Indes. La France accorde l'indépendance à ses protectorats du Maroc et de Tunisie en 1956, et aux colonies d'Afrique noire après référendum en 1960. Mais elle refuse toute négociation pour l'Algérie, où vit un million d'Européens. En 1975, l'Angola et le Mozambique deviennent libres à l'issue d'une guerre contre le Portugal. Correction des questions sur la vidéo sur la décolonisation de l'Afrique noire française : https://www.youtube.com/watch?v=wW93-Xs-jIU (3 min 17) a) Quels sont les changements dans la Constitution de 1946 (début de la Ive République) ? La République s'oriente vers une intégration des territoires africains. L'empire français est remplacé par l'Union française. L'île de la Réunion devient un département français. Les autres colonies deviennent territoires d'outre-mer et ont droit à des représentants élus au Parlement, à l'Assemblée de l'Union française et dans des conseils locaux. b) Que se passe-t-il à Madagascar en 1947? La France entend maintenir son autorité. Une grave insurrection pour plus d'autonomie en mars 1947 est brutalement réprimée. c) Pour quelles raisons l'attitude des Français évolue dans les années 1950? Elle évolue sous la pression des Africains et de la communauté internationale de plus en plus critiques envers la domination coloniale. Emancipation en 3 temps : 1956 loi-cadre Deferre met en place semi-autonomie : plus larges pouvoirs aux assemblées locales. 1958: De Gaulle avec Constitution Ve République : Autonomie dans communauté française. Tous les territoires africains acceptent ce statut sauf Guinée qui veut indépendance immédiate. 1960: autonomie remise en cause par plusieurs Etats. Des négociations se mettent en place. d) Quelles sont les premières indépendances ? A quelles dates? Donnez trois ou quatre exemples. 1960: Cameroun, Madagascar, Mali, Niger, Haute-Volta (Burkina Faso), Tchad, Côte d'Ivoire, Mauritanie. Fin 1960 ne reste que la côte française de Somalie, qui prend le nom de territoire des Afars et des Issas e) Quel est le dernier territoire français à devenir indépendant en 1977 ? territoire des Afars et des Issas devient territoire indépendance de Djibouti ? 3. La guerre d'Algérie Correction des questions sur la vidéo : https://www.lumni.fr/video/decolonisations-algerie-la-guerre-sans-nom (7min 16) a) Que se passe-t-il le 8 mai 1945 ? 8 mai 1945 : fin des combats en métropole et dans les colonies. Plusieurs manifestations en Algérie. A Sétif : un policier abat un militant porteur d'un drapeau algérien. Représailles de l'armée (+ 15 000 Algériens ont péri, officiellement 1500 morts). Rupture définitive Combat indépendantiste muselé en pendant 10 ans b) Comment la France considère-t-elle l'Algérie au début des années 1950 ? Quelle est la spécificité du territoire algérien ? L'Algérie n'est pas considérée comme une colonie mais comme un territoire français. C'est une colonie de peuplement. c) Quels sont les facteurs déclencheurs de la guerre en 1954 ? 1954: défaite en Indochine 1er novembre 1954 vague d'attentats anti-français. d) Comment la France fait face au mouvement indépendantiste ? importantes opérations (déplacements de populations, bombardements, arrestations etc.) menées par l'armée et généralisation de la torture << opérations de maintien de l'ordre >> e) Que provoque la crise algérienne en 1958 ? crise du 13 mai 1958: les Français d'Algérie se réunissent et en appellent au général de Gaulle pour maintenir la souveraineté de la France sur l'Algérie. Climat insurrectionnel. Les émeutiers mettent à sac le gouvernement général et nomment un Comité de salut public présidé par le général Massu. En 1958, la crise algérienne provoque l'effondrement de la Ive République et le retour au pouvoir de De Gaulle. Extension du conflit en métropole. f) Qu'est-ce que l'OAS ? Organisation clandestine civilo-militaire opposée à l'indépendance algérienne. Elle fut dirigée par les ex-généraux Salan et Jouhaud jusqu'à leur arrestation. Son action, à base d'attentats et de violence, s'exerça surtout à partir des accords d'Évian (mars 1962), contre le FLN et contre les structures gouvernementales et militaires françaises. Elle contribua à la rupture définitive des deux communautés. g) Qui sont les harkis? = auxiliaires algériens des troupes françaises pendant la guerre d'Algérie. h) Comment et quand se termine la guerre d'Algérie ? En 1962, après 8 années de lutte, l'Algérie arrache son indépendance. Près de 100 000 harkis abandonnés par les autorités françaises furent massacrés par l'Armée de libération nationale (A.L.N.), bras armé du F.L.N., à la suite des accords d'Évian. 20 000 furent rapatriés en France et hébergés dans des camps précaires. Les Français d'Algérie (pieds-noirs) quittent aussi l'Algérie pour la métropole. Cours sur la guerre d'Algérie Depuis 1830, l'Algérie est la seule colonie française de peuplement. C'est un prolongement du territoire français composé de 3 départements : l'Algérois, l'Oranais et le Constantinois. En 1954, il est peuplé de 10 millions de personnes dont environ 1 million d'Européens et 9 millions d'Algériens musulmans. Les inégalités socio-économiques sont très fortes. Les Français nés en Algérie sont appelés les << pieds-noirs ». Beaucoup ne connaissent pas la métropole. a-Le déclenchement de la guerre : Le 8 mai 1945, de violentes manifestations nationalistes sont réprimées dans le sang à Sétif. Les manifestants sont des Algériens, certains se sont battus dans les troupes françaises pendant la Seconde guerre mondiale. L'opposition nationaliste se radicalise. Le 1er novembre 1954, une trentaine d'attentats contre des objectifs militaires ou de police sont commis par le FLN, Front de libération nationale. La réaction de la métropole est immédiate: l'indépendance est inconcevable pour le gouvernement français qui vient de subir une lourde défaite à Dien Bien Phu. Des renforts militaires sont envoyés. b-La querre de 1954 à 1958 Le gouvernement français et le FLN s'engagent dans une guerre qui devient vite impitoyable. En février 1956, le gouvernement de Guy Mollet se rend à Alger pour négocier mais il est reçu de manière hostile par les colons qui veulent garder l'Algérie française. Le 12 mars 1956, l'Assemblée nationale vote les pouvoirs spéciaux en Algérie. Il est décidé d'envoyer le contingent en Algérie (ensemble de soldats qui font leur service militaire). En juillet 1956, 400 000 soldats français sont en Algérie. Le service militaire obligatoire passe à 27 mois. En novembre 1956, le général Salan est nommé commandant en Algérie. L'Armée de libération nationale (ALN), bras armé du FLN, est implantée dans les campagnes et mène des actions de guérilla contre l'armée. Dans les villes, elle multiplie les attentats contre les civils. Pour vaincre le FLN, l'armée française s'attache à détruire ses soutiens dans la population en déplaçant des villages entiers. La bataille d'Alger débute le 7 janvier 1957. Alger est sous la responsabilité du général Massu (commandant de la 10 -ème division de parachutistes). Celui-ci n'hésite pas à faire utiliser la torture contre les combattants algériens. Pour dénoncer les pratiques de l'armée française, l'auteur communiste Henri Alleg écrit un livre intitulé La Question qui parait aux Editions de Minuit. Ce livre est interdit de diffusion mais circule clandestinement. L'enlisement du conflit provoque une grave crise politique. Les gouvernements successifs n'arrivent pas à calmer la situation. Suite à l'émeute à Alger du 13 mai 1958, le général de Gaulle est rappelé au pouvoir par le président René Coty pour diriger le gouvernement. Il est investi Président du Conseil le 1er juin 1958. c-De Gaulle et l'Algérie : un dénouement long et douloureux de 1958 à 1962 De Gaulle effectue son 1er voyage en Algérie du 4 au 7 juin 1958. Il prononce alors un discours resté célèbre avec la déclaration ambiguë « Je vous ai compris >>. En France, c'est la fin de la IVe République. Le 28 septembre 1958, la Constitution de la Vème République est approuvée par référendum. De Gaulle est élu le 1er Président de la Vème République au suffrage universel indirect le 21 décembre. En septembre 1959, De Gaulle propose l'autodétermination aux Algériens. L'opinion en métropole le soutient. En Algérie, ce discours provoque la stupeur. Une partie de l'armée et des Pieds-noirs créent l'OAS, organisation de l'Armée secrète, qui veut maintenir l'Algérie française, renverser De Gaulle et organise des actions terroristes. En avril 1961, des généraux tentent un putsch à Alger qui échoue car l'armée ne les suit finalement pas. En mai 1961, les pourparlers commencent à Evian avec le Gouvernement provisoire de la République Algérienne (GPRA). L'OAS organise de nombreux attentats en métropole. Le 5 octobre 1961, un couvre-feu est instauré à Paris pour les Algériens. En réaction, le FLN organise une grande manifestation le 17 octobre 1961 à Paris. Elle est réprimée par la police et plusieurs manifestants algériens sont jetés dans la Seine. Les accords d'Evian sont signés le 18 mars 1962 après 7 années de guerre. Le 3 juillet, après des référendums France et en Algérie, la France reconnait l'indépendance de l'Algérie. Bilan: Cette guerre de décolonisation s'achève dans la douleur et la souffrance. L'exode de près de 800 000 pieds-noirs se fait dans des conditions dramatiques. Leurs propriétés et leurs biens sont détruits. Les harkis, Algériens ayant combattu pour la France et qui représentaient un tiers des effectifs sur les 600 000 soldats de l'armée française sont massacrés en Algérie. Ceux qui se réfugient en France ne sont pas soutenus. Ils sont installés dans des camps où ils resteront plusieurs années. Ce n'est qu'avec la loi de juin 1999, que le terme de « guerre d'Algérie » est reconnu. Auparavant les autorités françaises refusaient le terme de guerre et évoquaient les << événements » d'Algérie. (D'où le qualificatif de « guerre sans-nom » parfois utilisé). Aujourd'hui, la pratique de la torture a été officiellement reconnue par les autorités françaises. Pour approfondir : - L'art de perdre de Charlotte Zeniter Film documentaire Guerre d'Algérie, la Déchirure 1. Une volonté commune de s'affirmer sur la scène internationale Au milieu des années 1950, les colonies asiatiques obtiennent leur indépendance et le mouvement d'émancipation des peuples se développe sur le continent africain. Nouveaux Etats et mouvements de décolonisation se réunissent à Bandung, en Indonésie, en 1955 pour affirmer leur solidarité avec les peuples colonisés. La résolution finale de la conférence appelle à la poursuite de la décolonisation en Afrique et à la non-ingérence des grandes puissances dans les affaires intérieures de leurs anciennes colonies. Sont notamment présents le président indonésien Soekarno, le colonel Nasser à la tête de l'Egypte, le premier ministre indien Nehru, le ministre chinois des Affaires Etrangères Zhou Enlai. Comme l'écrivait l'économiste Alfred Sauvy en 1952, « ce tiers monde ignoré, exploité, méprisé comme le tiers état, veut lui aussi être quelque chose ». D'autres rencontres ont lieu par la suite. La Conférence de Belgrade en 1961 voir naître le mouvement des non-alignés, qui conteste la partition du monde en deux blocs dans le contexte de guerre froide et prône l'émergence d'une troisième voie. L'expression Tiers-Monde est devenue aujourd'hui obsolète en raison de la très grande diversité des pays qu'elle désignait. Pourquoi peut-on dire que le non-alignement n'a guère duré ? Donner des exemples Le non-alignement n'a guère duré parce que l'Algérie, l'Egypte ont bénéficié de l'aide soviétique. L'Irak a bénéficié de l'aide américaine (bcp de pays de la péninsule arabique), (intérêt du pétrole et l'intérêt parce qu'ils sont proches à I'URSS). Quels problèmes dénonce Sukarno et que propose-t-il à l'Afrique et à l'Asie pour y échapper? Il propose aux pays de rester unis et groupés. Pour se mieux se faire entendre, les anciennes colonies utilisent la tribune de l'ONU. Majoritaires à l'Assemblée générale, elles obtiennent en 1964 la création de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) chargée d'aider au développement du tiers-monde. Une partie ces pays non alignés se rapproche ns les faits soit des Etats-Unis (Pakistan, Irak avant 1958, Iran avant 1979), soit de l'URSS (Inde, Egypte par exemple) Regarder les vidéos suivantes : Sur la conférence de Bandung : https://www.youtube.com/watch?v=76eu8mQ8tRA&t=2s (0'58) Conférence de Bandung et non-alignement https://www.youtube.com/watch?v=-lahSh4EP84 (3 min 11) 2. LA CHINE DE MAO, L'AFFIRMATION D'UN NOUVEL ACTEUR INTERNATIONAL La Chine veut soutenir les pays du Tiers-Monde dans leurs mouvements indépendantistes en Afrique et en Asie. Elle a une volonté d'aider les pays du Tiers-Monde financièrement et politiquement. La Chine ne se revendique pas comme une superpuissance. Après une guerre civile de plusieurs années entre communistes et nationalistes, le communiste Mao Zedong proclame la République populaire de Chine le 1er octobre 1949. Les nationalistes soutenus par les États-Unis se retranchent alors sur l'île de Formose (Taïwan). Avec la guerre, les productions agricoles (riz, soja) et industrielles se sont effondrées. Les communistes mettent en place plusieurs réformes économiques et sociales et une répression importante - la « terreur rouge » qui fait plusieurs millions de victimes - sur le modèle soviétique. L'URSS a soutenu Mao pendant la guerre civile. Elle est la seule puissance à le reconnaître et à lui fournir aide financière et technique. Le 14 février 1950 est signé un traité d'amitié, d'alliance et d'assistance mutuelle sino-soviétique valable pour 30 ans. L'URSS envoie des ingénieurs en Chine et accorde un prêt de 300 millions de dollars. Comme l'URSS, la Chine adopte les principes de nationalisation, de planification et de collectivisation. Dans le contexte de Guerre froide, l'alignement de la Chine sur le modèle socialiste soviétique et son appartenance au bloc de l'Est la conduisent à intervenir dans des conflits, notamment en Asie, où elle affirme sa puissance régionale. En échange de l'aide soviétique, la Chine envoie en octobre 1950 des soldats pour aider la Corée du Nord, qui affrontent les troupes de Corée du Sud aidées par les Américains. L'ennemi principal de la Chine est alors les Etats-Unis, qui décident un embargo du pays dans le cadre de la politique d'endiguement du communisme. La guerre de Corée se termine par un statu quo: la division de la Corée au niveau du 38e parallèle est entérinée par les accords de Panmunjeom le 27 juillet 1953. Ce conflit permet à la Chine d'affirmer sa puissance militaire et politique sur la scène internationale, de se positionner dans la lutte contre l'impérialisme américain et de se détacher progressivement de l'URSS. La Chine soutient alors les pays colonisés dans leur volonté d'indépendance. Elle soutient ainsi le Viet Minh dans la guerre d'Indochine contre la France. Le ministre des Affaires étrangères chinois Zhou Enlai est un artisan des accords de Genève (1954) qui marquent le retrait des troupes françaises. En 1955, il participe à la conférence de Bandung (1955) et se rapproche de l'Inde. La Chine apparaît comme un possible chef du Tiers Monde. Mao se veut le leader d'un « communisme adapté aux nations pauvres ». Les tensions sont croissantes avec l'URSS. La Chine est déçue de l'aide financière et matérielle fournie par l'URSS suite au Traité d'amitié de 1950. Elle dénonce la déstalinisation mise en place par Khrouchtchev (successeur de Staline, mort en 1953). Mao critique l'impérialisme soviétique au même titre que l'impérialisme américain. La rupture est officialisée en 1960, avec le rappel des conseillers soviétiques. Mais la rupture avec Moscou isole la Chine sur le plan international. Quelques pays occidentaux dont la France de De Gaulle noue des liens avec elle, mais la Chine n'a pas de véritables alliés en dehors de pays comme l'Albanie, ou de pays ou mouvements révolutionnaires comme les Khmers Rouges au Cambodge. Pour le gouvernement chinois, la possession de l'arme atomique à partir de 1964 constitue une garantie d'indépendance pour le pays et une garantie de paix (arme de dissuasion) Au début des années 1970, la Chine amorce un rapprochement avec les Etats-Unis. Après avoir longtemps mis leur veto à l'admission de la Chine communiste à l'ONU, les Américains acceptent finalement qu'elle dispose du siège de membre permanent au conseil de sécurité de l'ONU en 1971, à la place de la Chine nationaliste. Les Etats-Unis sont intéressés par le marché intérieur chinois et veulent utiliser la Chine pour faire contrepoids à l'URSS. Le président Nixon se rend à Pékin en 1972. L'année 1976 est marquée par les décès de Zhou Enlai puis de Mao. Deng Xiaoping, ancienne victime de la Révolution culturelle (10 à 60 millions de victimes), est réhabilitée en 1977 et succède à Mao. Il lance une politique d'ouverture économique et le pays adopte les règles de l'économie capitaliste alors que le pays reste dirigé d'une main de fer par le parti communiste. 3. LE MOYEN-ORIENT, UN FOYER DE CONFLITS MAJEURS DANS LE MONDE (1945-MILIEU DES ANNEES 1970) Les frontières de cette région sont issues du démembrement de l'Empire ottoman par les vainqueurs de la Première guerre mondiale. Ces territoires sont alors répartis sous forme de mandats par la SDN à la Grande-Bretagne (Irak, Jordanie, Palestine), et à la France (Syrie et Liban actuels). Les frontières sont donc issues d'un rapport de force au lendemain de la 1ère GM. Certains territoires acquièrent leur indépendance pendant l'entre-deux-guerres : Irak (1932), Egypte (1936). D'autres indépendances suivent après la Seconde guerre mondiale : la Syrie, le Liban.... Le canal de Suez reste contrôlé par les Britanniques jusqu'en 1956. Ainsi, après la 2ème GM, l'influence européenne recule au niveau politique, mais les compagnies pétrolières européennes restent puissantes jusque dans les années 1970-80. a) le Moyen-Orient dans la Guerre froide Le Moyen-Orient devient un enjeu important pour les deux grandes puissances au milieu des années 1950. Les Etats-Unis ont pris pied au Moyen-Orient avec leurs compagnies pétrolières, notamment en Arabie Saoudite pendant l'entre-deux-guerres. Ils s'appuient sur les monarchies pétrolières, puis sur la Turquie et l'Iran (situés sur la frontière sud de l'URSS). A partir des années 1960, ils soutiennent Israël dans sa rivalité avec l'Egypte, qui elle se tourne vers l'URSS à partir de 1956 et la construction du barrage d'Assouan. Paradoxalement, les Etats-Unis soutiennent à la fois des pays arabes et Israël. L'URSS n'a pas besoin du pétrole arabe, mais veut augmenter son influence. A partir de 1956, Khrouchtchev inaugure cette nouvelle politique avec les pays du Tiers-monde - en développement - alors que Staline privilégiait les relations avec les pays communistes. Ainsi, Khrouchtchev aide à la construction du barrage d'Assouan en Egypte, et contribue à l'équipement militaire du pays alors que celui-ci n'est pas communiste. L'OLP (Organisation de Libération de la Palestine) est soutenue par I'URSS, alors qu'Israël a été équipé en matériel soviétique à ses débuts et que I'URSS a voté la création d'Israël. b) la naissance d'Israël et les guerres israélo-arabes En 1945, la Palestine est sous mandat britannique. Elle compte 1,2 million d'Arabes et 560 000 Juifs, arrivés pour la plupart dans l'entre-deux-guerres (= Alyah). La Shoah accélère l'arrivée des Juifs et renforce la cause du sionisme (idéologie politique prônant la création d'un Etat juif en Palestine). Le climat est tendu. Londres s'en remet à l'ONU qui adopte la résolution 181 qui prévoit un plan de partage (diapo 7). L'ONU propose de diviser la Palestine en deux Etats: un Etat juif et un Etat arabe, avec union économique. Jérusalem serait alors sous contrôle de l'ONU. Ni les sionistes, minoritaires sur ces terres, ni les Arabes ne sont satisfaits de cette proposition. La région s'enfonce dans la guerre civile. Tsahal, l'armée israélienne, conquiert alors de nombreux territoires réservés aux Palestiniens dans le plan de I'ONU (diapo 7). Le militant sioniste David Ben Gourion proclame l'Etat d'Israël le 14 mai 1948, reconnu immédiatement par les Etats-Unis, puis l'URSS. Cette proclamation provoque l'intervention militaire de 5 Etats arabes (Egypte, Irak, Transjordanie, Liban, Syrie). C'est le 1er conflit israélo-arabe (1948-1949) remporté par Israël (voir diapo 8) https://manuelnumeriquemax.belin.education/histoire-terminale/topics/his-tle-c04-124 -a_1948-la-naissance-de-l-etat-d-israel (manuel numérique du lycée): répondre aux questions 1 à 4 1/ Comment David Ben Gourion justifie-t-il la proclamation de l'indépendance d'Israël ? Il évoque la résolution de l'ONU. 2/ Qu'est-ce qui déclenche le conflit israélo-palestinien ? La proclamation d'état palestinien à la fin du mandat britannique. Le plan de partage proposé par l'ONU de 1947 est rejeté par les juifs et par les Palestiniens. La première guerre israélo-arabe déclenché est gagnée par l'Israël. 3/ Quelles sont les conséquences immédiates de la guerre pour les populations arabes ? (Doc 5 et 6) Les Palestiniens quittent les territoires contrôlés par l'Israël -> Exode ou Nakba. Nouveaux camps de réfugiés sont créés à Gaza et en Cisjordanie. 4/ Comment l'issue de la guerre peut-elle nourrir de futurs conflits ? (Docs 3 à 5) Il n'a pas d'état Palestinien aujourd'hui mais une autorité palestinienne. La victoire de Tsahal interdit le retour des gens qui vivent dans les camps. Conséquences de la victoire israélienne en 1949: L'exode de centaines de milliers de Palestiniens pendant la guerre civile (850 000) et la guerre israélo-arabe (centaines de milliers). C'est la Nakba << catastrophe » en arabe. La victoire de Tsahal interdit le retour des réfugiés et permet l'extension du territoire israélien (diapo 7 et 8) 3 autres guerres israélo-arabes ont lieu par la suite : la crise de Suez en 1956 (1ère « guerre de puissance » pour l'historien Frédéric Encel, elle permet aux Israéliens de montrer leur puissance militaire). Les Français et les Britanniques, aidés par les Israéliens, échouent dans leur tentative de reprendre le canal de Suez nationalisé par Nasser. la guerre des Six Jours en 1967 (« guerre de survie I » pour Frédéric Encel. Israël s'estime menacée par les pays arabes, en particulier l'Egypte de Nasser. En six jours, l'ensemble du territoire palestinien passe sous contrôle israélien, ce sont les Territoires occupés, soumis à une intense colonisation) (voir diapo 10) la Guerre du Kippour en 1973 (« guerre de survie II », suite à l'attaque de la Syrie et de l'Egypte qui veulent récupérer les territoires perdus en 1967). Cette guerre est notamment à l'origine du premier choc pétrolier au milieu des années 1970. Israël isolée diplomatiquement doit accepter l'entremise du secrétaire d'Etat H. Kissinger, qui débouche sur le sommet de Camp David (Jimmy Carter, pst américain, Anouar el Sadate, chef d'Etat égyptien, Menahem Begin, 1er min israélien) Le traité de paix, signé en mars 1979 (Accords de Camp David), prévoit la paix entre Israël et l'Egypte et l'évacuation du Sinaï par Israël. (Suite à ce traité de paix, El Sadate est mis au ban de la Ligue arabe, puis assassiné en 1981) c) A partir des années 1970, l'épicentre de la question palestinienne A partir des années 1970, la question palestinienne revient sur le devant de la scène géopolitique. Le facteur clé est la renaissance du nationalisme palestinien cours des années 1960-1970 à l'initiative de chefs comme Yasser Arafat et dans le cadre de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine, née en 1964, sa charte est révisée en 1968, et Arafat prend la tête de l'OLP en 1969) Les actions des fedayin (lutte armée, actions terroristes, tentatives de coup d'Etat) perturbent la stabilité des pays arabes. En septembre 1970, le roi Hussein de Jordanie décide d'en finir et lance des blindés contre les camps de réfugiés (« septembre noir »). Les fedayin se réfugient au Liban, ce qui inquiète fortement les Israéliens et sera à l'origine de l'intervention des Israéliens au Liban dans les années 1980. Depuis, les conflits sont surtout entre Israël et les Palestiniens (plutôt qu'entre Israël et les pays arabes).