Napoléon : héritier ou fossoyeur ? (1799-1815)
Après son coup d'État du 9 novembre 1799, Napoléon joue un double jeu. D'un côté, il prolonge certains acquis révolutionnaires : il crée le code civil en 1804 qui garantit l'égalité devant la loi, maintient une constitution et consulte le peuple par plébiscite.
Mais attention, c'est aussi un fossoyeur de la Révolution ! Sous le Consulat puis l'Empire, il contrôle tous les pouvoirs, supprime les libertés et ne convoque plus les assemblées. Malgré les apparences, Bonaparte rompt vraiment avec les idéaux révolutionnaires.
En Europe, les principes révolutionnaires se diffusent : égalité devant l'impôt et la loi, libertés individuelles, abolition du servage. Mais l'occupation française devient vite insupportable - pillages, réquisitions d'hommes...
💡 Point clé : La révolte espagnole du 2 mai 1808 montre comment l'occupation française fait paradoxalement émerger le sentiment national chez les peuples européens. Les coalitions finissent par avoir raison de Napoléon à Waterloo en 1815.