La crise de 1929 : de l'euphorie au chaos mondial
Les années folles (1920) aux États-Unis, c'est la fête ! Gagnants de la guerre, les Américains nagent dans l'argent et prêtent massivement à l'Europe pour qu'elle se reconstruise. L'économie explose grâce au fordisme (travail à la chaîne) et au taylorisme (chronométrage du travail).
Mais en 1929, tout s'écroule ! La spéculation fait des ravages : tout le monde veut revendre ses actions en même temps, c'est la panique. Le problème ? Une surproduction massive et aucun système de protection sociale (chômage, retraites...).
La crise devient mondiale quand les États-Unis récupèrent tous leurs prêts européens. Plus d'argent pour acheter les matières premières (café, coton, charbon), donc les pays exportateurs trinquent aussi. Résultat : 12 millions de chômeurs en Allemagne et un exode rural massif en Amérique du Sud.
💡 À retenir : Cette crise montre comment l'économie mondiale est interconnectée - quand les États-Unis éternuent, le monde s'enrhume !
Face au désastre, les réponses diffèrent. Hoover mise sur le protectionnisme mais refuse d'aider les entreprises (politique libérale). Résultat catastrophique : 40% de chômage et des bidonvilles partout ! En 1933, Roosevelt arrive avec le New Deal, inspiré de l'économiste Keynes : l'État investit massivement dans les grands travaux (autoroutes, barrages) pour relancer l'économie.