Les souffrances des soldats pendant la Première Guerre mondiale
Après une brève période de guerre de mouvement en 1914, le front se stabilise et les armées s'enterrent dans les tranchées. Ces longues fosses creusées dans la terre deviennent le quotidien des soldats, avec la tranchée de première ligne étant la plus dangereuse car la plus proche de l'ennemi.
Les combats sont effroyables. Les poilus subissent les bombardements d'obus, les attaques au gaz et doivent repousser les assauts ennemis au péril de leur vie. Mais le pire reste d'attaquer courir à découvert, franchir les barbelés et affronter l'ennemi à la baïonnette laisse peu de chances de survie. La bataille de la Somme en 1916 illustre cette horreur avec près d'un million de morts pour quelques kilomètres gagnés.
En dehors des combats, la vie est aussi insupportable. Les tranchées sont souvent inondées d'eau et de boue. L'hygiène est déplorable impossible de se laver, présence de poux et de rats qui disputent aux hommes leurs maigres rations. À cela s'ajoutent les souffrances morales promiscuité, bruit constant, peur permanente et traumatisme de voir mourir ses camarades.
**À retenir ** En 1917, poussés à bout par ces conditions inhumaines et les attaques suicidaires, de nombreux soldats se rebellent lors des mutineries comme celle du Chemin des Dames. Quand l'armistice est signé le 11 novembre 1918, le bilan est catastrophique près de 10 millions de morts, sans compter les gazés, mutilés et traumatisés.